Jacques-Bénigne Bossuet ( - ) est une figure majeure du catholicisme français au XVIIe siècle. Né à Dijon, il reçut une éducation jésuite avant d'être ordonné prêtre en 1652. Reconnu pour son éloquence, Bossuet devint prédicateur à la cour de Louis XIV. Il prononça des oraisons funèbres célèbres, dont celle d'Henriette d'Angleterre. Nommé évêque de Meaux en 1681, il fut aussi précepteur du Dauphin. Théologien et polémiste, Bossuet défendit ardemment le catholicisme contre le protestantisme et le quiétisme. Son "Discours sur l'histoire universelle" (1681) présenta une vision providentielle de l'histoire.
Écrivain prolifique, il composa des œuvres théologiques, historiques et politiques. Son style, alliant rigueur et lyrisme, en fit un maître de la prose classique française.
  • Les faiblesses et les sentiments de l'enfance s'étendent dans toute la suite de la vie.
    Le sermon sur l'honneur (1666)
  • On répare ses fautes quand on les pleure.
    Les oraisons funèbres (1669)
  • Le médisant n'épargne pas même ses meilleurs amis, si toutefois un tel homme est capable d'en avoir.
    La médisance (1688)
  • Les hypocrites sont dignes et de blâme et de mépris.
    Le sermon sur l'honneur (1666)
  • La paix de la conscience répand sur les sens une joie divine.
    Le sermon sur l'honneur (1666)
  • L'honneur fait tous les jours et tant de bien et tant de mal dans le monde.
    Le sermon sur l'honneur (1666)
  • La tempérance nous enseigne à être modérés en tout.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
  • La première des vertus est la prudence.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
  • On ne se repent pas d'être malsain ; mais on se repent d'avoir mal fait.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
  • Il n'y a rien de plus éclatant ni qui fasse plus de bruit que la gloire ; et tout ensemble il n'y a rien de plus misérable ni de plus pauvre.
    Oraisons funèbres (1669)
  • Avoir son franc arbitre, c'est pouvoir choisir une chose plutôt qu'une autre.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
  • L'imagination aide beaucoup l'intelligence.
    Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même
  • Tout ce qui nous touche violemment, nous blesse.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
  • Les hommes doivent s'aimer les uns les autres, comme les parties d'un tout ; et com me feraient les membres de notre corps, si chacun avait sa vie particulière.
  • On peut ne pas entendre ce qui est ; mais jamais on ne peut entendre ce qui n'est pas.
    Le traité de la connaissance de Dieu (1741)
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