• J'écris pour me surprendre, c'est-à-dire à la fois pour me découvrir et pour m'étonner.
    Lire et écrire, éd. Grasset
  • Se corriger, en littérature, c'est presque toujours soustraire ; en morale aussi.
    Lire et écrire, éd. Grasset
  • L'écriture nous sauve du non-dit.
    La Grande Librairie, France 5, 18 sept. 2019
  • L'écriture a des lois de perspective, de lumière et d'ombre, tout comme la peinture ou la musique.
    Interview (1957)
  • Trouver la bonne forme pour votre histoire consiste simplement à réaliser la manière la plus naturelle de raconter l'histoire. Pour savoir si un écrivain a trouvé la forme naturelle de son histoire, il suffit de se poser la question suivante : après l'avoir lue, pouvez-vous l'imaginer autrement, ou bien fait-elle taire votre imagination et vous semble-t-elle absolue et définitive ?
    Interview (1957)
  • Dans mes livres, je rôde toujours autour de l'idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune. Le couple rongé par le sentiment confus de culpabilité est l'un de mes thèmes obsessionnels
    Le Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
  • Il n'existe pas de forme plus haute d'appartenance à un peuple que d'écrire dans sa langue.
    Une mémoire allemande (1978)
  • La grande question pour qui s'entête à écrire : comment mettre les mots à l'épreuve, comment faire pour qu'ils contiennent le pire même quand ils sont lumineux, la pesanteur quand la grâce les porte ?
  • Il vaut mieux écrire de grandes choses sur des petits sujets que des petites choses sur des grands sujets.
    La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, éd. Gallimard
  • Peut-être qu'écrire un livre est également une question de « temps morts ». On avance, on est dans le rythme, puis tout semble patiner avant de s'écrouler. L'écrivain doit alors concéder un temps mort pendant lequel il essaiera de reconsidérer les choses avant de se remettre à la tâche.
    Rumeurs d'Amérique, éd. Points
  • Pour bien écrire, il faut savoir vivre et revivre ses souvenirs.
  • Écrire un roman de plus de 250 pages est à la portée de n'importe quel écrivain plus ou moins doué […] Mais écrire 270 contes, généralement brefs, c'est une autre histoire. Ce n'est plus une question de cadence, mais d'inspiration, cela demande 270 idées.
    Préface aux Contes glacés, éd. Marabout
  • […] je ne vibre vraiment qu'en écrivant des nouvelles — avec chutes et sujets bien précis — et je naufrage généralement au cours d'un roman. D'ailleurs, je n'en lis presque jamais, je m'y ennuie. Même en dessous de trois cents pages, je les trouve presque toujours épuisants, interminables, et si souvent radotés par d'autres.
    Nouvelles Nouvelles, no 23, été 1991
  • Les gens meurent. C'est vrai dans les romans, et c'est vrai dans la vie. Mourir est l'une des rares choses que nous faisons tous. Nier ou ignorer la réalité omniprésente de la mort me semble rendre un mauvais service aux êtres humains. Cela dit, reconnaître dans mes romans que la mort existe ne fait pas de moi un meurtrier, pas plus que reconnaître que le cancer peut être traité ne fait de moi un oncologue...
    Tumblr de l'auteur, 1er janvier 2013
  • Discerner le murmure des mémoires, le murmure de l'herbe, le murmure des gonds. Il s'agit de devenir silencieux pour que le silence nous livre ses mélodies. Écrire, c'est savoir dérober des secrets.
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