Sylvia Plath (27 octobre 1932 - 11 février 1963) est une poétesse, romancière et nouvelliste américaine. Brillante étudiante à Smith College, elle remporte en 1955 une bourse Fulbright pour étudier à Cambridge, où elle rencontre le poète Ted Hughes qu'elle épouse en 1956. Son unique roman, "La Cloche de détresse" (1963), largement autobiographique, relate l'expérience d'une dépression nerveuse. Sa poésie, marquée par le confessionnalisme, explore des thèmes personnels et sombres : la mort, la dépression, les relations familiales complexes.
Ses recueils de poèmes les plus célèbres, "Le Colosse" (1960) et "Ariel" (publié à titre posthume en 1965), témoignent de son talent exceptionnel. Son écriture se caractérise par des images puissantes, une intensité émotionnelle et une maîtrise technique remarquable.
  • Si c'est être névrosée que de vouloir au même moment deux choses qui s'excluent mutuellement, alors je suis névrosée jusqu'à l'os.
  • J'écris pour une seule raison, il y a en moi une voix qui refuse de se laisser réduire au silence.
  • La vie a été une combinaison de coïncidences, de conte de fées, de joie de vivre et de chocs de beauté, ainsi que d'une remise en question blessante.
  • Chez moi le présent c'est pour l'éternité, et l'éternité ça bouge tout le temps, ça fond et ça coule. Cette seconde, c'est la vie.
    Journal
  • Écrire est un acte religieux, une manière d'ordonner, corriger, réapprendre et réaimer les gens et le monde, tels qu'ils sont et pourraient être. Le texte écrit reste, voyageant de son côté dans le monde.
    Journaux, éd. Gallimard
  • Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination.
    Carnets intimes, éd La Table Ronde
  • Il y a quelque chose d'atrocement irrévocable dans le spectacle d'une personne qui disparaît au bout d'une route, sans se retourner, sans jeter un regard en arrière.
    Carnets intimes, éd La Table Ronde
  • Si vous n'attendez rien de quelqu'un, vous n'êtes jamais déçu.
    La Cloche de détresse, éd. Gallimard,