Anne Hébert (1er août 1916 - 22 janvier 2000) est une écrivaine, poétesse, dramaturge et scénariste québécoise. Elle reçoit le prix Femina en 1982 pour son roman Les Fous de Bassan. Pour en savoir plus, voir le site consacré à l'autrice.
  • C'est terrible la mémoire lorsqu'elle se montre à l'horizon comme une marée en marche.
    Le temps sauvage
  • La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ?
    Le Torrent, éd. Beauchemin
  • Au-delà de toute sainteté règne l'innocence astucieuse et cruelle des bêtes et des fous.
    Kamouraska, éd. du Seuil
  • La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur.
    Le Torrent, éd. Beauchemin
  • L'air désuet, souvent ridicule que prennent si facilement nos bonheurs quand ils sont finis.
    Le Torrent, éd. Beauchemin
  • Il ne faut jamais dire adieu, cela porte malheur.
  • La haine n'est-elle pas le risque de la charité ? La haine, l'amour, et si ce n'était que l'envers et l'endroit d'une même feuille ?
    Le temps sauvage
  • Mourir de tourment ? Mais c'est vivre cela.
    Le temps sauvage
  • C'est cela une honnête femme : une dinde qui marche, fascinée par l'idée qu'elle se fait de son honneur.
    Kamouraska, éd. du Seuil
  • On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas.
    Le Torrent, éd. Beauchemin
  • Les gestes permettent de dire ce que la parole ne traduit pas.
  • Il faut des siècles de désœuvrement pour pouvoir supporter l'oisiveté du dimanche.
    La mercière assassinée