• J'aime l'autorité du noir, sa gravité, son évidence, sa radicalité.
  • Outrenoir : noir qui, cessant de l'être, devient émetteur de clarté, de lumière secrète.
    Beaux-Arts Magazine, 1996
  • Le meilleur moyen de posséder une femme, c'est encore de la peindre.
  • Dessinez longtemps avant de songer à peindre. Quand on construit sur un solide fondement, on dort tranquille.
  • En traçant une figure attachez-vous avant tout à en déterminer, à en bien caractériser le mouvement. Je ne saurais trop vous le répéter, le mouvement c'est la vie.
    Pensées d'Ingres, éd. De la Sirène
  • Si je pouvais vous rendre tous musiciens, vous y gagneriez comme peintres. Tout est harmonie dans la nature : un peu trop, un peu moins dérange la gamme et fait une note fausse. Il faut arriver à chanter juste avec le crayon ou le pinceau aussi bien qu'avec la voix; la justesse des formes est comme la justesse des sons.
    Pensées d'Ingres, éd. De la Sirène
  • Plus les lignes et les formes sont simples, plus il y a de beauté et de force. Toutes les fois que vous partagez les formes, vous les affaiblissez. Il en est de cela comme du fractionnement en toutes choses.
    Pensées d'Ingres, éd. De la Sirène
  • Dessinez longtemps avant de songer à peindre. Quand on construit sur un solide fondement, on dort tranquille.
    Pensées d'Ingres, éd. De la Sirène
  • Pour travailler, j'ai besoin d'un être vivant, de le voir devant moi.
  • Quand j'ai terminé un tableau, ce qui compte pour moi, ce n'est pas à combien de gens il plaît, mais à qui.
  • La peinture, c'est la course à l'absolu et à l'inconnaissable.
    La Confession mexicaine
  • Le travail est absolument nécessaire pour garder son cerveau à peu près intact. Je m'intéresse beaucoup au dessin pour lequel je crois qu'il y a des lois d'harmonie comme pour la couleur.
  • Je travaille beaucoup, de plus en plus enfoncé dans cette passion périmée de la peinture. Peut-être en suis-je avec quelques-uns l'un des derniers survivants. L'essentiel est que je ne m'ennuie pas.
  • Par la séduction ou idée première, le peintre atteint l'universel. C'est la séduction qui détermine le choix du motif et qui correspond exactement à la peinture. Si séduction ou idée première s'efface, il ne reste plus que le motif, l'objet, qui envahit, domine le peintre. A partir de ce moment-là il ne fait plus sa propre peinture.
  • Surveiller le moment où la couleur se transforme en valeur.