• Propriété : Chose matérielle, sans valeur particulière, qui peut être détenue par A contre la cupidité de B, tout ce qui gratifie la passion de la possession pour l'un et l'envie des autres. Objet de la brève rapacité puis de la longue indifférence de l'homme.
    Dictionnaire du Diable
  • Sans la propriété individuelle, nul n'est affranchi ; quiconque n'a pas de propriété ne peut être indépendant ; il devient prolétaire ou salarié.
  • Chaque homme est le seigneur d'un royaume à côté duquel l'empire terrestre des tsars n'est qu'un État minuscule, avec ses frontières délimitées par l'Océan, ses chaînes montagneuses et ses paradis vierges à la nature édénique.
  • Puisque la propriété n'est fondée que sur l'utilité, où il n'y a point d'utilité possible il ne peut y avoir de propriété.
  • Puisque la propriété n'est fondée que sur l'utilité, où il n'y a point d'utilité possible il ne peut y avoir de propriété.
  • La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu'un objet n'est nôtre que lorsque nous le possédons.
  • La propriété privée est un moyen, et ni son abolition ni son droit illimité ne devraient être une fin en soi.
    Principes de politique économique
  • La propriété, c'est le vol.
  • La puissance de l'État est une puissance de concentration. La propriété au rebours est une puissance de décentralisation.
  • La propriété est nécessaire ; mais il ne l'est pas qu'elle reste toujours dans les mêmes mains.
    Des pas sur le sable..., éd. Mercure de France
  • Lorsqu'on abolira la propriété privée, qu'on rendra toutes les richesses communes et que chacun pourra participer aux plaisirs qu'elles procurent, la malveillance et l'hostilité qui règnent parmi les hommes disparaîtront. Comme tous les besoins seront satisfaits, nul n'aura plus aucune raison de voir un ennemi en autrui, tous se plieront bénévolement à la nécessité du travail.
    Malaise dans la civilisation, V (1930)
  • Se démettre du droit qu'on a sur quelque chose, c'est se dépouiller de la liberté d'empêcher un autre de profiter de son propre droit sur la même chose.
    Léviathan (1651)
  • La fin capitale et principale, en vue de laquelle les hommes s'associent dans les républiques et se soumettent à des gouvernements, c'est la conservation de leur propriété.
  • Le droit de propriété est inhérent à la nature humaine. Sans droit de propriété, il n'y aura nul intérêt à cultiver la terre. Abolissez-le et nous retournons à l'état sauvage.
  • Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne. Aucun autre que lui-même ne possède un droit sur elle, le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains lui appartiennent en propre. Il mêle son travail à tout ce qu'il fait sortir de l'état dans lequel la nature l'a laissée, et y joint quelque chose qui est sien. Par là, il en fait sa propriété. Cette chose étant extraite par lui de l'étant commun où la nature l'avait mise, son travail lui ajoute quelque chose, qui exclut le droit commun des autres hommes.