Sylvain Tesson, né le , est un voyageur et écrivain français, membre de la Société des explorateurs français. Il reçut le prix Goncourt de la nouvelle en 2009 pour Une vie à coucher dehors, le prix Médicis Essai en 2011 pour son journal Dans les forêts de Sibérie et le prix Renaudot en 2019 pour La panthère des neiges . Crédit photo : Yves Tennevin
  • Lire, c'est la seule chose qui vous arrache à vous-même, la seule chose qui vous fait comprendre que d'autres ont souffert davantage que vous-même.
    Le Figaro, 7 mars 2024
  • Le bonheur dure une seconde, lorsque l'on se réveille, à l'aube, ce moment agréable, juste avant que la conscience se souvienne et que le coeur se serre.
  • Rien ne vaut la solitude. Pour être parfaitement heureux, il me manque quelqu'un à qui l'expliquer.
    Dans les forêts de Sibérie, Ed. Gallimard
  • C'est une illusion que de croire que la poésie est réservée à une élite. Avec vingt-six lettres, on peut (re)dire le monde.
    La Grande Librairie, France 5, 30 juin 2021
  • L'espérance est une insulte à l'instant.
  • Qui donne le meilleur reçoit le meilleur. Nous sommes seuls responsables de la morosité de nos existences.
  • Le drame en Occident est plutôt l'occultation de la mort. Depuis que la population de l'Europe est devenue urbaine, c'est l'institution hospitalière qui recueille le dernier soupir du défunt et non plus ses proches.
  • L'homme est un animal qui ne se résigne pas à le rester.
    Éloge de l'énergie vagabonde, Éditions des Équateurs
  • Pour éprouver toute l'intensité du moment, il ne faut plus le rapporter à l'expérience du passé ou à l'espoir de l'avenir.
    Éloge de l'énergie vagabonde, Éditions des Équateurs
  • Dans une vie, le feu roulant de la nouveauté brise les chaînes de la monotonie et donne aux jours leur puissance.
    Éloge de l'énergie vagabonde, Éditions des Équateurs
  • L'énergie humaine se nourrit de changement.
    Éloge de l'énergie vagabonde, Éditions des Équateurs
  • Dans sa boulimie de production, la modernité crée des produits sans avenir. Le capitalisme c'est la réduction de l'intervalle entre le moment où l'on achète un objet et où on le remplace.
    Éloge de l'énergie vagabonde, Éditions des Équateurs
  • Qu'est-ce que la société ? Le nom donné à ce faisceau de courants extérieurs qui pèsent sur le gouvernail de notre barque pour nous empêcher de la mener où bon nous semble.
    Dans les forêts de Sibérie, Ed. Gallimard
  • Partir pour essayer de semer son ombre.
    Aphorismes sous la lune, éditions des Équateurs
  • L'homme est un enfant capricieux qui croit que la Terre est sa chambre, les bêtes ses jouets, les arbres ses hochets.
    Dans les forêts de Sibérie, Ed. Gallimard
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • ...
  • 6
  • »