• Le mal est que la société nous fabrique en masse, sans que nous le lui demandions, des distractions et de la pensée, et que nous acceptons ces distractions et cette pensée toute faite et ces plaisirs pour tous, comme si nous étions heureux de nous laisser asservir.
    Extrait d'un discours, lycée de Gap, 11 juillet 1936
  • De plus en plus des techniciens prétendent formuler des problèmes de la société comme des problèmes exacts et en des termes qui permettent une solution. Le mythe croissant de la solution, évacue progressivement de nos consciences le sens du relatif, c'est-à-dire de l'humilité du politique vrai.
    L'illusion politique, éd. La Table Ronde
  • La décadence d'une société commence quand l'homme se demande : "Que va-t-il arriver ?" au lieu de se demander : "Que puis-je faire ?"
    L'Avenir est notre affaire, éd. Gérard de Puymège
  • Ceux qui doutent, qui ont le courage de douter, sont les derniers à imposer leurs opinions aux autres. Croire qu'on détient une vérité qui doit prévaloir, voilà le danger pour toute société digne de ce nom.
    Entretien - Courrier de l'UNESCO (janvier 1991)
  • La liberté individuelle est incompatible avec la suprématie d'un but unique auquel toute la société est subordonnée en permanence.
    La Route de la servitude, éd. PUF
  • Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est sans doute vrai qu'une société libre qui réussit est toujours dans une large mesure une société attachée à des traditions.
    La Constitution de la liberté, éd. Litec
  • C'est une caractéristique essentielle d'une société libre que la situation d'un individu n'ait pas de rapport nécessaire avec l'opinion de ses concitoyens sur le mérite qu'il s'est acquis.
    La Constitution de la liberté, éd. Litec
  • Qu'il fût possible aux hommes de vivre ensemble paisiblement et à leur mutuel avantage, sans avoir à se mettre d'accord sur des objectifs concrets communs, en étant tenus simplement par des règles de conduite abstraites, a été peut-être la plus grande découverte qu'ait jamais faite l'humanité.
    Droit, législation et liberté, éd. PUF
  • Aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable.
    La Théorie des sentiments moraux (1759)
  • S'imposer des limites est la première obligation de toute liberté, la condition même de son existence, car c'est seulement ainsi qu'une société […] est possible.
    Une éthique pour la nature, éd. Flammarion
  • Certains jours, quelle condamnation pour les hommes de vivre les uns avec les autres…
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