• Dans une société permissive, ne pas savoir à qui désobéir est le plus affreux des maux.
  • Il n'y aurait pas de vie collective possible si les gens gardaient leur mémoire intacte. On ne croirait plus en rien ni à personne. On ne pourrait plus continuer d'espérer, d'aller de l'avant.
    Les pensées de San-Antonio
  • Il faut être sourd, aveugle et amnésique pour croire qu'il y a encore une fracture sociale. Les barrières ont cédé : l'indifférenciation règne. Du bas en haut de l'échelle, des marges à la jet set, le même homme démocratique, soucieux d'être authentiquement ce qu'il est par-delà le rôle, le rang ou le moment, déchire le voile des convenances et s'exprime avec la même décontraction, dans le même idiome relâché.
    Nous autres, modernes : quatre leçons, éd. Ellipses
  • En voulant réduire, jusqu'à la faire disparaître, la part de l'immaîtrisable et de l'incalculable, on bâtit une société d'esclaves.
    Un Cœur intelligent, éd. Stock/Flammarion
  • L'histoire sociale enseigne qu'il n'y a pas de politique sociale sans un mouvement social capable de l'imposer.
    Contre feux n°2, éd. Raisons d'agir
  • Le musée est important pour ceux qui y vont dans la mesure où il leur permet de se distinguer de ceux qui n'y vont pas.
  • Si la société est devenue meilleure, ce n'est pas que les hommes s'aiment davantage, c'est qu'elle s'est dotée d'organisations plus justes.
    L'amitié, éd. Ramsay
  • Aves la multiplication des ruines humaines - c'est-à-dire de tous ces objets modernes qui s'écroulent, de ces épaves qui s'amoncellent dans les cimetières de voitures, dans les cimetières d'avions ou de bateaux -, on a le sentiment d'être parmi les restes d'une société en train de disparaître. Ca nous offre l'image de ce que le monde sera dans cent ou deux cents ans. Il semble qu'on avance au milieu de sa propre destinée.
    Ailleurs, entretiens sur France Culture avec Jean-Louis Ezine, éd. Arléa
  • La société est comme un navire ; tout le monde doit contribuer à la direction du gouvernail.
  • Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre signifie être partisans ». Il ne peut exister seulement des hommes, des étrangers à la cité.
  • Les femmes et les hommes politiques, les journalistes, les "experts", tous ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans un hypermarché ne connaissent pas la réalité sociale de la France d'aujourd'hui.
    Regarde les lumières mon amour, éd. Seuil
  • Quand la société serre les fesses, les espaces de liberté individuelle rétrécissent.
  • Tout pays où la diminution des nombres paraîtra favorable en soi se trouve donc pris dans le dilemme : croître ou vieillir.
  • Les humains vivent mieux lorsque chacun d'eux est à sa place lorsque chacun d'eux sait où il se situe dans le schéma des choses. Détruisez cette place, vous détruirez la personne.
    Dune, vol. 1, éd. Robert Laffont
  • La plus puissante force de sociabilisation dans l'univers est la dépendance mutuelle.
    La Ruche d'Hellstrom, éd. J'ai Lu