Hervé Bazin, né Jean-Pierre Hervé-Bazin (17 avril 1911 - 17 février 1996), est un écrivain et romancier français. Après une jeunesse tumultueuse, il publie en 1948 son premier roman Vipère au poing, qui connaît un succès retentissant. Cette œuvre largement autobiographique dépeint le conflit avec sa mère, surnommée "Folcoche". Il poursuit avec La Tête contre les murs (1949) et La Mort du petit cheval (1950), complétant sa trilogie autobiographique. Élu à l'Académie Goncourt en 1958, il en devient président de 1973 à 1996. Son œuvre, caractérisée par un style direct et une analyse psychologique fine, explore principalement les thèmes de la famille, des relations parent-enfant et de la révolte. Crédit photo : Philippe Nédélec
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 17 avril 1911
  • Date de décès : 17 février 1996
  • [...] vous ne pouvez rien contre les lois de la grammaire qui forment si souvent le féminin à partir du masculin par adjonction d'un e muet (un e muet qui s'est mis à crier).
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • [...] seul celui qui n'a rien à perdre et tout à gagner met en œuvre toute la voracité de l'intelligence.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Mais les parents d'aujourd'hui ne se situent plus comme jadis, selon leur tempérament, entre la méfiance et la confiance ; ils se situent entre la confiance et la démission.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Familles, je vous hais ! disait Gide (qui pourtant en fit une). Disons plus simplement, à deux lettres près : Familles, je vous ai.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Tout pouvoir qui cultive l'hypocrisie de sa perfection ne tombe pas seulement dans le ridicule et dans les excès de la dévotion à lui-même ; il détruit l'espoir de la nature humaine en la continuité du progrès.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Mais plutôt que d'enseignement, c'est d'éducation que manque aujourd'hui la jeunesse.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Quand la loi redevient celle de la jungle, c'est un honneur que d'être déclaré hors-la-loi.
    Un feu dévore un autre feu (1978)
  • Citations. Comme les proverbes, j'en invente ; et personne jusqu'ici ne semble s'en être aperçu.
  • Où peut-on être mieux qu'au sein d'une famille ? Partout ailleurs !
  • Deux moins un, en amour, c'est égal à zéro.
    Un feu dévore un autre feu
  • Ça ne s'apprend jamais trop tôt, la liberté.
  • Écrire est un aveu doublé d'un camouflage.
    Abécédaire
  • Il est significatif que le statut de la femme demeure à peu près inchangé là où les religions sont encore très puissantes. Partout ailleurs, il est remis en question.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • La vie, c'est comme la mer, elle ne porte que ceux qui remuent.
  • Celui qui n'a pas été aimé va chercher à tout prix à l'être. Ce qui ne va pas sans faire de dégâts, parce qu'on est aussi maladroit qu'exigeant.
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