81 citations de Cicéron

Cicéron (3 janvier 106 av. J.-C. - 7 décembre 43 av. J.-C.) est un homme d'État romain et un auteur latin.
- Genre : Homme
- Nationalité : Italien
- Profession, récompenses : Auteur, Homme politique
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Les arts ont besoin de témoignages de considération ; la soif de reconnaissance donne à tous de l'ardeur au travail alors qu'on abandonne vite une activité qui ne rencontre pas l'adhésion.
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L'inexpérience du jeune âge a besoin d'être gouvernée par la prudence de la vieillesse.Traité des devoirs (44 av. J.-C.)
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L'homme qui, dans un accès de colère, ou entraîné par la passion, fait violence à un autre homme, me semble porter la main sur son frère ; et celui qui ne fait pas tous ses efforts pour arrêter les effets de cet emportement est aussi coupable, selon moi, que s'il abandonnait sa patrie, ses parents ou ses amis en péril.Traité des devoirs (44 av. J.-C.)
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La vie entière est réglée par le devoir ; que vous soyez homme public ou privé, dans le sein de votre maison ou en plein forum, que vous ayez affaire à vous-même ou à votre semblable, vous êtes soumis à des devoirs : si vous les respectez, vous êtes honnête homme ; malhonnête homme si vous les négligez.Traité des devoirs (44 av. J.-C.)
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Le but de tout homme qui commande aux autres doit être de rendre heureux ceux qui se trouvent sous son empire. Diriger, ordonner ce qui est juste, ce qui est utile, ce qui s'accorde avec les lois, telles sont les fonctions des magistrats. Les lois sont au-dessus des magistrats ; ceux-ci sont au-dessus du peuple ; et l'on peut dire avec vérité que le magistrat est une loi parlante, et la loi un magistrat muet.Des lois (52 av. J.-C.)
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Deux règles essentielles doivent être observées par ceux qui sont à la tête du gouvernement : la première est de n'avoir en vue que le bien public, sans jamais regarder ce qui serait de leur avantage particulier ; la seconde d'étendre leurs soins également sur tout le corps de l'État et de n'en pas négliger une partie en faisant du bien à l'autre. Il en est de celui qui gouverne, comme d'un tuteur, et, en cette qualité, ce n'est pas son bien particulier qu'il doit faire, mais le bien de ceux dont les intérêts lui ont été confiés. Celui qui n'aurait soin que d'une partie des citoyens, et qui négligerait les autres, exciterait la discorde et la sédition, qui sont ce qu'il y a de plus pernicieux à tous les États.Traité des devoirs (44 av. J.-C.)