• Peut-être ne paraît-on jamais si parfaitement à l'aise que lorsqu'on joue un rôle.
  • On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation.
  • Quand on est joueur, vraiment joueur, on ne peut pas tricher - on ne peut pas se substituer au hasard.
    Mémoires d'un tricheur
  • L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité. L'enfant distingue très bien son monde ludique, en dépit de tout son investissement affectif, de la réalité, et il aime étayer ses objets et ses situations imaginés sur des choses palpables et visibles du monde réel.
  • Le jeu change de caractère avec l'âge. Il consiste pour l'enfant à représenter la vie ; pour l'adolescent, à la rêver ; pour le jeune homme, à l'activer ; pour l'homme fait, à s'en distraire.
    Journal intime, 3 décembre 1864
  • Jouer, c'est vivre. Car vivre, c'est espérer.
    Souvenirs et anecdotes, Le cherche midi éditeur
  • Les joueurs ne sont pas attirés par l'appât du gain, même ceux qui le croient. Ce qu'ils aiment dans le jeu, souvent sans s'en rendre compte, c'est le nombre des péripéties, qui décuple, qui centuple leur vie.
    Souvenirs et anecdotes, Le cherche midi éditeur
  • On peut passer pour un honnête homme et tricher au jeu sans que nul vous soupçonne.
  • Le seul jeu vraiment ludique est le jeu avec le sérieux : car un jeu qui ne serait que joueur, et d'aucune manière ne taquinerait le sérieux, ce jeu battrait tous les records de l'ennui ; ce jeu serait plus ennuyeux que le sérieux. Supprimez l'un des deux contraires, jeu ou sérieux, et l'aventure cesse d'être aventureuse : si vous supprimez l'élément ludique, l'aventure devient une tragédie, et si vous supprimez le sérieux, l'aventure devient une partie de cartes, un passe-temps dérisoire et une aventure pour faire semblant.
    L'Aventure, L'Ennui, le Sérieux (1976)
  • Les chevaux ont un sixième sens qui les dissuade de parier sur les humains.
  • […] il n’y a pas de jeu qui ne soit symboliquement une fugue. En jouant, c’est toujours à sa propre existence qu’on tente d’échapper.
    Une démence ordinaire, Ed. PUF
  • Vouloir jouer aux échecs contre soi-même, est aussi paradoxal que de vouloir marcher sur son ombre.
  • Le jeu et les amusements ne nous sont pas interdits, mais il en est d'eux comme du sommeil et du repos, il ne faut en user qu'après avoir vaqué aux affaires sérieuses.
    Le traité des Devoirs
  • Le jeu est l'aventure sédentaire, abstraite, mesquine, sèche, schématique et sans beauté de ceux qui ne surent point rencontrer ou faire naître les aventures réelles, nécessaires et bienfaisantes de la vie. Le jeu est l'activité fébrile et malsaine de l'oisif. Il est l'effort inutile et désespéré des énervés qui n'ont plus ou n'eurent jamais le courage et la patience de faire l'effort honnête, persévérant, sans à-coups, sans éclat qu'exige toute existence humaine.
    Les sentiers dans la montagne (1919)
  • Il y a toujours une part de liberté à jouer... J'aime les ouvreurs de fenêtres, les désobéissants rieurs, ceux qui dansent avec la vie !
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