Stefan Zweig (28 novembre 1881 - 23 février 1942) est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.
  • On peut appartenir à son peuple, mais quand les peuples sont devenus fous on n'est pas obligé de l'être aussi. Tu as beau être déjà pour eux un chiffre, un numéro, un instrument, de la chair à canon, tu es encore un être vivant capable de refuser.
    La Contrainte (1920)
  • Nous avons l'obligation de convaincre la jeunesse que notre génération, celle qui a connu la haine dans le monde, a appris à haïr cette haine parce qu'elle est stérile au regard de l'édification de la culture et parce qu'elle amoindrit la force créatrice de l'humanité.
    La Désintoxication morale de l'Europe (1932)
  • Plus un individu vit avec son temps, plus il meurt avec lui. Plus un individu garde en lui de sa véritable essence, plus il reste de lui à la postérité.
    Trois Poètes de leur vie : Stendhal, Casanova, Tolstoï (1928)
  • Les livres sont faits pour unir les hommes par-delà la mort, et nous défendre contre l'ennemi le plus implacable de toute vie : la fugacité et l'oubli
    Le bouquiniste Mendel
  • Les idées sont de beaux drapeaux qui flottent au vent, mais elles deviennent effrayantes dès lors que ce sont des charges de régiments qui les portent. Aucune idée n'est une vérité absolue, chaque individu, en revanche, est une vérité tout entière.
  • Les miracles ne se produisent que dans l'âme de celui qui les attend.
  • Il est des heures vides, creuses, qui portent en elles le destin.
    L'amour d'Erika Ewald, éd. Librairie Générale Française
  • Par les temps qui courent il faut savoir saisir le moindre instant de bonheur et l'apprécier. Évitons de trop réfléchir, ça ne sert à rien.
  • L'amour ou même seulement l'idée, par jeu, d'aimer quelqu'un d'autre que toi m'est inconcevable et complètement étrangère ; la tentation à elle seule me paraît un crime.
    La lettre d'une inconnue (1922)
  • Le devoir s'arrête quelque part, là où l'on n'a plus le pouvoir de l'accomplir, précisément là.
  • Toute ombre, en dernier lieu, est pourtant aussi fille de la lumière et seul celui qui a connu la clarté et les ténèbres, la guerre et la paix, la grandeur et la décadence a vraiment vécu.
  • Le renouveau est plus fort que l'anéantissement, l'énergie créatrice de la paix, encore plus puissante que celle, meurtrière, de la guerre.
  • Presque toujours il en est ainsi dans la vie : ceux qui savent ne sont pas ceux qui agissent et ceux qui agissent ne sont pas ceux qui savent.
  • Que me sont des trésors, comparée à la lumière su soleil et à des heures vécues en plein bonheur ?
    Thersite
  • Créer est une lutte constante entre l'inconscient et le conscient.
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