• On ne finit que sur du fini.
  • Les fantômes ne dépendent pas des lieux, il n'y a guère que les hommes et les femmes qui sont hantés, jamais les maisons.
  • Quand mon mari me dit qu'il lit Playboy pour les articles de fond, je lui réponds que moi je prends l'ascenseur pour écouter de la bonne musique.
  • J'ai toujours préféré vivre à la lisière des choses et des gens.
  • Le chasseur solitaire est le seul à connaître le prix que lui a coûté son gibier.
  • Il paraît qu'une vache ne sait pas redescendre un escalier. Le plus bête des deux n'est-il pas l'abruti qui lui a fait monter.
    Guerre et Plaies, éd. Eden
  • Si vous mettez toujours une limite à tout ce que vous faites, physique ou autre, cela va se sentir dans votre travail et dans votre vie. Il n'y a pas de limites, il n'y a que des plateaux, et vous devez les dépasser.
  • Aucun être ne peut en sauver un autre. Il faut se sauver soi-même.
  • J'ai toujours détesté l'inachevé. Les phrases qui restent en suspens, les paquets que l'on n'ouvre pas ou un personnage qui, inexplicablement, disparaît, comme un drap solitaire sur un fil à linge avant l'orage, qui reste à clapoter dans le vent.
  • Il n'est pas d'œuvre humaine qui ne contienne en germe, dans son sein, le principe de sa dissolution.
  • Si grand que soit le pays où règne la discorde, sa ruine est l'affaire d'un jour.
    Les soleils des Indépendances, éd. Seuil
  • Je suis contre les systèmes, le plus acceptable des systèmes est celui de n'en avoir par principe aucun.
    Manifeste dada (1918)
  • Chaque ombre à son âme reconnaît la lumière.
  • La nuit est chaude, la nuit est longue, la nuit est magnifique pour écouter des histoires.
    Da Requiem, éd. Feltrinelli
  • Observez le motif de la fugue de Bach. Ce qui revient est obsédant, car cela fait sans cesse apparaître ce qui n'a pas été, ce qui n'a pas eu lieu. C'est bien cela qui se répète : le manque… Ce qui ne s'est pas produit.
    En cas d'amour : psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages