Tristan Tzara, de son vrai nom Samuel Rosenstock (16 avril 1896 - 24 décembre 1963) est un écrivain, poète et essayiste de langues roumaine et française qui a marqué l'histoire littéraire en tant que cofondateur du mouvement dada. En 1916, alors réfugié à Zurich, il participe à la naissance de ce courant artistique révolutionnaire, caractérisé par un rejet des conventions, de l'ordre établi et des formes artistiques traditionnelles. Ses écrits dadaïstes, tels que Sept manifestes Dada (1924), sont empreints d'humour, d'absurde et de provocation.
Installé à Paris en 1919, Tristan Tzara s'intègre aux cercles surréalistes, mais s'éloigne de ce mouvement dans les années 1930. Parallèlement, il s'engage politiquement et rejoint la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Je suis contre les systèmes, le plus acceptable des systèmes est celui de n'en avoir par principe aucun.
    Manifeste dada (1918)
  • Il nous faut des œuvres fortes, droites, précises, à jamais incomprises.
  • L'œuvre d'art ne doit pas être la beauté en elle-même, car elle est morte.
    Manifeste dada (1918)
  • Une œuvre d'art n'est jamais belle, par décret, objectivement, pour tous. La critique est donc inutile, elle n'existe que subjectivement, pour chacun, et sans le moindre caractère de généralité.
    Manifeste dada (1918)
  • J'aime une œuvre ancienne pour sa nouveauté. Il n'y a que le contraste qui nous relie au passé.
    Manifeste dada (1918)
  • Chaque ombre à son âme reconnaît la lumière.