• Ceux qui aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n'est pas le désespoir : ils savent que l'amour existe.
    L'Été, éd. Gallimard
  • Une rupture peut-elle s'arrêter à l'amour et ne pas blesser l'amitié ?
    Adolphe (1816)
  • Nous sommes sans arrêt confrontés à des séparations. La vie a une main qui plonge dans notre corps, se saisit du cœur et l'enlève. Pas une fois, mais de nombreuses fois. En échange, la vie nous donne de l'or.
  • On peut se quitter faute de pouvoir s'entendre, et conserver de l'estime l'un pour l'autre.
    La paix chez soi (1903)
  • Devoir se séparer quand on s'aime laisse dans le cœur un sentiment d'abandon.
  • Un homme veut bien quitter une femme, mais il ne veut pas être quitté par elle.
    Les femmes (1857)
  • Il y a dans toute relation le risque de la perte, de l'abandon. Ce sont les blessures du lien qui s'inscrivent en nous le plus durablement. Et c’est aussi ce que nous en ferons qui ouvrira ou fermera les portes de la tendresse. Quand est venu le temps de se séparer, de s'éloigner ou de se perdre, la tendresse, si elle n’est pas tuée par le ressentiment, par la violence de la souffrance (sur soi ou sur l’autre) permet de garder la trace du meilleur de l'autre et de nous-même.
    Apprivoiser la tendresse, éd. Jouvence
  • L'amour ignore sa profondeur jusqu'à l'heure de la séparation.
  • Une séparation prolongée détruit n’importe quel amour.
  • À mesure que disparaissent ceux que nous avons aimés diminuent les raisons de conquérir un bonheur que nous ne pouvons plus goûter ensemble.
  • Il est souvent plus difficile de se débarrasser d'une maitresse que de la séduire.
    Lettres au marquis de Sévigné (1750)
  • Quand une liaison de cœur devient un véritable supplice il faut s'en délivrer le plus tôt possible.
    Lettre au marquis de Sévigné (1750)
  • Les hommes ne manquent jamais qu'aux femmes qui le veulent bien.
    Lettre au marquis de Sévigné (1750)
  • [...] se séparer, ce n'est pas quitter quelqu'un, c'est se quitter tous les deux.
    Quadrille
  • Qu'il est cruel d'aimer alors qu'on est séparé de l'être qu'on aime. Bien peu de cœurs ont connu cette douleur dans toute son étendue, parce que bien peu de cœurs ont connu l'amour dans toute sa profondeur.
    Han d'Islande (1823)