Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, ( - ), est une écrivaine française. Pour en savoir plus, découvrez le site qui lui est consacré : francoisesagan.fr
  • Genre : Femme
  • Nationalité : Français
  • Profession, récompense : Écrivaine
  • Date de naissance : 21 juin 1935
  • Date de décès : 24 septembre 2004
  • Je déteste les gens intolérants, sans inquiétude, ceux qui croient posséder la vérité, qui sont bruyants, satisfaits. Les gens bêtes m'ennuient. Je ne supporte pas cette forme d'assurance mêlée de médiocrité : ça m'assomme. Je n'aime ni les faux martyrs, ni les faux intellectuels, ni les vrais bavards. Le respect de l'argent, l'hypocrisie, les lieux communs, le bon sens de la bourgeoisie m'agacent ; le bon sens n'est pas remplaçable, mais j'ai horreur du bon sens affiché.... L'intelligence, c'est d'abord comprendre au sens latin du terme. Et qu'on ne me dise pas que derrière ceux qui nous piétinent, il y a une âme tendre et meurtrie à épargner : les gens sont ce qu'ils font, rien d'autre.
    Je ne renie rien, entretiens 1954 - 1992
  • Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l'on est tant soi peu sensible, on est écorché partout et tout le temps.
    Je ne renie rien - Entretiens 1954-1992
  • Dans l'ordre des souvenirs, l'amour de la littérature a une grande supériorité sur l'amour tout court, l'amour humain. La littérature offre à notre mémoire des coups de foudre autrement fracassants, précis et définitifs.
  • Car enfin ce lit, ce mot de trois lettres, on y naît, on y meurt, on y sème, on y accouche et dans certains couples, on s'y traîne ou l'on s'y jette, on en tombe, ou on s'en échappe, on y rit ou on y pleure, on y souffre ou on y jouit.
  • On a aussi peu de liberté maintenant qu'il y a vingt ans : faire l'amour était alors interdit aux jeunes filles ; maintenant c'est presque devenu obligatoire. Les tabous sont les mêmes.
    Entretien dans le magazine Lire n°42, février 1979
  • Nous sommes peu à penser trop, trop à penser peu...
  • Souvenir, souvenir d'un temps passé, perdu ou pas, heureux ou pas, souvenir d'un temps d'amour ou de vengeance, d'un temps comblé ou d'un temps misérable, mais avant tout, souvenir d'un temps passé.
  • Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.
    Bonjour tristesse, éd. Julliard
  • Il n'y a pas d'âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu'on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l'existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même.
  • Il n'y a pas d'âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu'on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l'existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même.
  • J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres.
  • Je l'aimais. Je ne savais pas pourquoi, pourquoi lui, pourquoi si vite, si violemment mais je l'aimais...
  • Les mots « faire l'amour » ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de faire, matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot amour, m'enchantait.
    Bonjour tristesse, éd. Julliard
  • L'équilibre pour moi, c'est se retrouver dans son lit, le soir, sans épouvante et le matin sans découragement. Une espèce d'accord entre ce qu'on pense de soi et sa vie.
    Un Certain regard
  • En général, ce qu'on appelle l'amour, c'est un sentiment égoïste, démesuré, l'envie de posséder complètement. Mais c'est autre chose, c'est aussi la tendresse constante, la douceur, le manque.
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