• Souvenir, souvenir d'un temps passé, perdu ou pas, heureux ou pas, souvenir d'un temps d'amour ou de vengeance, d'un temps comblé ou d'un temps misérable, mais avant tout, souvenir d'un temps passé.
  • Bien sûr on a des chagrins d'amour, mais on a surtout des chagrins de soi-même. Finalement la vie n'est qu'une affaire de solitude.
  • Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.
    Bonjour tristesse, éd. Julliard
  • Il n'y a pas d'âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu'on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l'existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même.
  • Je n'ai pas besoin de miroir. Lorsque je regarde quelqu'un c'est pour le voir, ce n'est pas pour voir dans ses yeux mon reflet.
  • Il n'y a pas d'âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu'on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l'existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même, une endurance, une vaillance, une légèreté quand ce n'est pas une impuissance, une lâcheté.
  • J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres.
  • Je ne pense pas qu'on puisse devenir riche et les rester sans une certaine dureté de coeur.
    Je ne renie rien, éd. Stock
  • Dieu sait que personne ne parle plus d'argent que les gens qui en ont trop.
    La Chamade, éd. Julliard
  • Je l'aimais. Je ne savais pas pourquoi, pourquoi lui, pourquoi si vite, si violemment mais je l'aimais...
  • Le poids de l'argent empêche de prendre de la hauteur. C'est un bon valet et un mauvais maître. Et il a autant d'emprise sur ceux qui en ont que sur ceux qui n'en ont pas. De lui dépend notre possibilité d'être libre.
    Je ne renie rien, éd. Stock
  • Les mots « faire l'amour » ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de faire, matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot amour, m'enchantait.
    Bonjour tristesse, éd. Julliard
  • C'est terrible, finalement, d'avoir le bonheur facile. C'est très astreignant, le bonheur, on ne peut pas plus s'y dérober qu'à la neurasthénie.
    La Garde du coeur, éd. Julliard
  • Le bonheur et le malheur, l'insouciance, la joie de vivre sont des éléments parfaitement sains, auxquels on a parfaitement droit et dont on n'a jamais assez, mais qui rendent aveugles.
    Des bleus à l'âme, éd. Flammarion
  • Le bonheur est la chose la plus calomniée qui soit.
    Dans un lois, dans une an, éd. Julliard