François Charles Mauriac ( - ) est un écrivain français. Romancier prolifique, il décrit avec acuité les tourments de l'âme humaine et les conflits entre foi et passions. Parmi ses œuvres marquantes : "Thérèse Desqueyroux" (1927), "Le Nœud de vipères" (1932) et "Le Mystère Frontenac" (1933). Poète et dramaturge, il s'illustre aussi dans l'essai et le journalisme. Chroniqueur influent, il s'engage contre le fascisme, le colonialisme et pour la justice sociale. Pendant l'Occupation, il soutient la Résistance. Il fut lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française en 1926, pour "Le Désert de l'amour", membre de l'Académie française à partir de 1933, lauréat du prix Nobel de littérature en 1952.
  • Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont attachées à notre destinée et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer.
  • Si un échec m'attire le mépris de quelques imbéciles, ce me sera une raison de m'estimer un peu plus moi-même et de me réfugier dans mon orgueil.
    Nouvelles lettres d'une vie, éd. Grasset
  • L'amitié est faite de confiance, de mutuel abandon.
    D'autres et moi, éd. Grasset
  • L'amitié, c'est un de ces arbres où l'on s'appuie quand on est las dans le chemin.
    Dieu et Mammon, éd. Le Capitole
  • L'inquiétude, la jalousie, la volupté, c'est ce qui porte un être aux pires erreurs.
    La Vie de Jean Racine, éd. Perrin
  • Il ne suffit pas à l'homme d'être heureux, il faut aussi que les autres ne le soient pas.
    La Vie de Jean Racine, éd. Perrin
  • Heureux l'artiste que ni le talent ni la gloire ni les plus beaux triomphes n'ont détourné de nourrir ceux qui avaient faim, d'accueillir ceux qui étaient sans asile, de vêtir ceux qui étaient nus, et de rendre enfin les clartés de l'espérance et de la joie aux blessés des yeux qui ne voient plus la lumière.
    Discours de réception à l'Académie française, 16 novembre 1933
  • Un homme de lettres vient au monde avec son premier livre.
    Discours de réception à l'Académie française, 16 novembre 1933
  • Le désœuvrement, cette disponibilité totale dont je ne sais si je jouis ou si je souffre à la campagne.
    Le nœud de vipères
  • Paris est une solitude peuplée ; une ville de province est un désert sans solitude. Le plaisir de Paris est fait d'un isolement, d'une obscurité dont nous sommes assurés de pouvoir sortir s'il nous plaît, et où nous rentrons à la moindre lassitude.
    La Province, éd. Hachette
  • Quand on a passé le cap des tempêtes et trouvé le port, on est mal venu de vouloir faire la leçon à ceux qui se débattent encore, à ceux qui commencent à peine à se débattre.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Il faut que la vieillesse soit sainte, sinon elle est obsédée.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Croire, c'est aimer.
    Ce que je crois, éd. Grasset
  • Paris détruit les types que la Province accuse. La Province cultive les différences : nul n'y songe à rougir de ses accents, de ses manies. Paris nous impose un uniforme ; il nous met, comme ses maisons, à l'alignement ; il estompe les caractères, nous réduit tous à un type commun.
    La Province, éd. Hachette
  • Ce qui distingue un romancier, un dramaturge, du reste des hommes, c'est justement le don de voir de grands arcanes dans les aventures les plus communes. Toutes les aventures sont communes, mais non leurs secrets ressorts.
    La Province, éd. Hachette
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