Orhan Pamuk, né le 7 juin 1952, est un écrivain turc, prix Nobel de littérature en 2006. Crédit photo : G.Garitan
  • J'écris parce que je crois comme un enfant à l'immortalité des bibliothèques et à la place qu'y tiendront mes livres.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • Pour moi, être écrivain, c'est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui sécrète notre seconde vie : l'écriture m'évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l'homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d'un nouveau monde.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • Les mots pour nous, écrivains, sont les pierres dont nous nous bâtissons.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • Pour moi le secret du métier d'écrivain réside non pas dans une inspiration d'origine inconnue mais dans l'obstination et la patience.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • J'écris parce que je ne peux supporter la réalité qu'en la modifiant.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • J'écris non pas pour raconter des histoires, mais pour construire des histoires.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • J'écris parce que je n'arrive pas à être heureux, quoi que je fasse. J'écris pour être heureux.
    Discours de réception du prix Nobel de littérature, 7 décembre 2006
  • […] le problème du vrai poète est toujours le même. S'il est heureux pendant une longue période, il devient ordinaire. S'il est malheureux pendant une longue période, il ne peut plus trouver en lui la force de tenir en vie sa poésie… La vraie poésie ne cohabite avec le bonheur que pour une durée très courte. Au bout d'un certain temps, soit le bonheur banalise la poésie et le poète, soit alors la vraie poésie gâche le bonheur.
    Neige, éd. Gallimard
  • Si on savait exactement pourquoi on se suicidait, si on pouvait en formuler clairement la raison, on ne se suiciderait pas.
    Neige, éd. Gallimard