Thomas Mann (6 juin 1875 - 12 août 1955) est un écrivain allemand tour à tour romancier, essayiste, nouvelliste et scénariste. Figure emblématique de la littérature européenne de la première moitié du XXe siècle, il obtient le prix Nobel de littérature en 1929.
  • Toute civilisation et tout perfectionnement moral sont issus de l'esprit de la littérature, qui est l'âme de la dignité humaine…
    La Montagne magique
  • Il faut aider le genre humain à sortir des stades primitifs de la peur et de la veule apathie pour l'amener à une phase d'activité acharnée. Il faut lui apprendre… que presque tous les maux de l'individu sont des maladies de l'organisme social.
    La Montagne magique (1924)
  • Le langage peut bien célébrer la beauté mais n'est pas capable de la restituer.
  • Celui qui aime est plus divin que celui qui est aimé.
    La Mort à Venise (1911)
  • Il y a deux routes qui mènent à la vie. L'une est la route ordinaire, directe et honnête. L'autre est dangereuse, elle prend le chemin de la mort, et c'est la route géniale.
    La Montagne magique (1924)
  • On dit que l'attente est toujours longue. Mais elle est aussi bien ou même plus exactement courte, parce qu'elle dévore des quantités de temps, sans qu'on les vive, ni les utilise pour elles-mêmes.
    La Montagne magique (1924)
  • On est toujours suffisamment bohème intérieurement quand on est un artiste.
    Tonio Kröger (1903)
  • La guerre n'est qu'une lâche fuite face aux problèmes de la paix.
  • L'argent sera le souverain, c'est une prophétie du XIe siècle. Niez-vous qu'elle se soit littéralement réalisée et que la vie en soit devenue démoniaque sans rémission ?
    La Montagne magique (1924)
  • Mais ce qui importe, c'est de ne pas trop devenir un bourgeois de la vie, et de rester un moraliste, c'est-à-dire un homme de l'aventure des sens et des mœurs, ouvert au monde, en un mot un artiste.
  • La tolérance devient un crime lorsqu'elle est appliquée au mal.
    La Montagne magique (1924)