Jim Harrison, de son vrai nom James Harrison (11 décembre 1937 - 26 mars 2016) est un romancier, poète, essayiste et scénariste américain. Ses œuvres les plus célèbres incluent "Légendes d'automne" et "Dalva". Ses écrits, empreints de lyrisme, explorent souvent les thèmes de la nature, de la quête identitaire et des relations humaines. Grand amoureux de la vie, il était réputé pour son appétit vorace, tant pour la nourriture que pour la littérature. Harrison laisse derrière lui un héritage littéraire riche, célébré pour sa prose puissante et sa profonde compréhension de la condition humaine.
  • L'acte physique élémentaire, consistant à ouvrir une bouteille de vin, a apporté davantage de bonheur à l'humanité que tous les gouvernements de l'histoire de la planète.
  • La chose essentielle quand on aime quelqu'un. C'est que votre amour vous donne une immense envie de continuer à vivre.
  • La cocaïne crée une sorte de bulle vaporeuse qui bousille le palais et les sens, en plus de rabougrir le zizi et de faire des trous dans le tissus social...
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Une maison au frigo vide, c'est comme un godemiché sans piles.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Un sage a dit que les adultes ne sont que des enfants qui ont mal tourné.
    Dalva, Christian Bourgois éditeur
  • En quoi consiste un régime revigorant, sinon à vivre intensément, à faire l'amour intensément ou, comme disent les Français, à fricoter intensément, pour employer ce nouveau terme branché à Paris.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Chacun rêve d'une part de mystère dans son existence, mais rares sont ceux qui font ce qu'il faut pour la mériter.
    Légendes d'automne, éd. Robert Laffont
  • Dès que la vie fait mine de de m'écraser, je sais que je peux faire confiance au Bandol, à l'ail et à Mozart.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Faire du vin est-il un art ? On peut aussi bien se demander : écrire est-il un art ? Parfois, mais rarement. Une discipline ou un savoir-faire serait une définition plus exacte dans 99,99% des cas, que l'on parle de vin ou d'écriture. Rien n'est plus évanescent que les vieux critères esthétiques de portée, durée et résonnance, ces impératifs arides de la beauté.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Les souvenirs servent parfois de mise en garde.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Le premier verre d'un véritable grand cru est parfois aussi bouleversant et sensuel que le sexe, et, réellement, tout aussi indescriptible [...]
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • La vie serait invivable sans le vin, la pêche et les chiens.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Noter un vin ou un livre comme si nous étions des savants est un action frivole. Tous deux appartiennent aux humanités, pas à la science.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Les affinités en matière de vins et de littérature ne sont pas une science, mais une simple affaire de goût et d'émotion.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • En littérature, j'ai très souvent remarqué qu'une œuvre de qualité est fondamentalement ignorée si elle n'est pas publiée par une célèbre maison d'édition. Les plus petits éditeurs, moins prestigieux, ne jouent aucun rôle dans les revenus publicitaires des grands médias diffusant de la critique littéraire, et le cynisme prospère librement au coeur de la sauvagerie du marché. Le concept d'un terrain de jeu partagé équitablement par tous est aussi grotesque que celui de la paix dans le monde.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
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