• Lire n'est pas se retirer du monde. C'est entrer dans le monde par d'autres portes.
  • Offrez des livres ! Ils s'ouvrent comme des boîtes de chocolats et se referment comme des coffrets à bijoux.
  • N'y-t-il pas dans la mentalité des gens, même chez ceux qui ne lisent pas, la croyance que le livre est sacré ?
  • J'ai ce problème avec les livres : il me faut en reposer trois avant de passer à la caisse, alors que j'en ai encore six dans les bras et douze qui m'attendent sur la table de chevet.
  • On déguste des phrases. On savoure des textes. On boit des paroles. On s'empiffre de mots… Écriture et lecture relèvent de l'alimentation. Mais la vérité est tout autre : ce sont les mots qui nous grignotent, ce sont les livres qui nous avalent…
  • Un bon livre est un livre qui fait oublier au lecteur qu'il est en train de lire.
  • Il existe deux sortes de gens : ceux qui font les livres, et ceux sur qui les livres se font, et qui n'ont pas besoin de les lire. Ils les vivent.
    Quartier perdu, éd. Gallimard
  • Le lecteur en sait plus long sur un livre que son auteur lui-même.
    Discours de réception du prix Nobel
  • Je me demande pourquoi certains livres ou certains objets s'obstinent à vous suivre à la trace toute votre vie, à votre insu, alors que d'autres, qui vous étaient précieux, vous les avez perdus.
    Souvenirs dormants, éd. Gallimard
  • La plupart des éditeurs persistent à considérer que l'auteur est un individu auquel on rend suffisamment service en publiant son bouquin, pour qu'on n'ait pas besoin de lui verser un peu d'argent.
  • Les livres m'ont sauvé du désespoir, de la bêtise, de la lâcheté, de l'ennui. Les grands textes nous hissent au-dessus de nous-mêmes, nous élargissent aux dimensions d'une république de l'esprit. Entrer en eux, c'est comme aborder la haute mer ou décortiquer un mécanisme d'horlogerie extrêmement sophistiqué.
    Un bon fils, éd. Grasset
  • Peut-être a-t-on eu raison de mettre l'amour dans les livres… Peut-être ne peut-il vivre ailleurs.
  • Les livres, c'est bon à rien. Ce qu'il faut à un homme, c'est quelqu'un… quelqu'un près de lui.❞
  • On parle souvent de l'enchantement des livres. On ne dit pas assez qu'il est double. Il y a l'enchantement de les lire et il y a celui d'en parler.
    Les Désorientés, éd. Grasset
  • Les textes qui ne sont faits que de mots, et pas de chair et de sang, ne m'intéressent pas.
    Grandir et durer : entretiens, éd. Diabase