• Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes.
    L'Envers et l'Endroit
  • Tous les spécialistes de la passion nous l'apprennent, il n'y a d'amour éternel que contrarié.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver.
    Lettre à René Char
  • Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume.
    Noces (1939)
  • Tout homme est un criminel qui s'ignore.
    L'homme révolté, éd. Gallimard
  • Et c'est bien là le génie : l'intelligence qui connaît ses frontières.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Ma patrie, c'est la langue française.
  • Une attitude saine comprend aussi des défauts.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Pour comprendre le monde, il faut parfois se détourner ; pour mieux servir les hommes, les tenir un moment à distance.
    Le Minotaure ou la Halte d'Oran (L'Été, 1954)
  • […] les défaites d'un homme ne jugent pas les circonstances mais lui-même.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Il y a dans chaque cœur un coin de solitude que personne ne peut atteindre.
  • De toutes les gloires, la moins trompeuse est celle qui se vit.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Je comprends alors pourquoi les doctrines qui m'expliquent tout m'affaiblissent en même temps. Elles me déchargent du poids de ma propre vie et il faut bien pourtant que je le porte seul.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir.
  • L'homme est cette force qui finit toujours par balancer les tyrans et les dieux.
    Lettres à un ami allemand