Albert Camus ( - ) est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il a aussi été un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il est lauréat du prix Nobel de littérature en 1957.
  • Nous n'avons pas le temps d'être nous-mêmes, nous n'avons que le temps d'être heureux.
    Les carnets I (mai 1935 - février 1942), ed. Gallimard
  • Il est vrai peut-être que les mots nous cachent davantage les choses invisibles qu'ils ne nous révèlent les visibles.
  • Ne pas aimer les autres, c'est s'aimer trop soi-même.
    Remarque sur la révolte
  • La consolation de ce monde c'est qu'il n'y a pas de souffrances continues. Une douleur disparaît et une joie renaît. Toutes s'équilibrent.
  • Dans un monde injuste ou indifférent, l'homme peut se sauver lui-même, et sauver les autres, par l'usage de la sincérité la plus simple et du mot le plus juste.
  • Tout le monde ment ; bien mentir, voilà ce qu'il faut.
    Les justes
  • Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • On voit parfois plus clair dans celui qui ment que dans celui qui dit vrai. La vérité comme la lumière aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.
    La Chute, éd. Gallimard
  • La vie est courte et c'est péché de perdre son temps.
    L'Envers et l'Endroit
  • L'artiste au même titre que le penseur s'engage et se devient dans son œuvre.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
  • Il n'y a pas de limites pour aimer, et que m'importe de mal étreindre si je peux tout embrasser.
    L'Envers et l'Endroit
  • Choisir le dialogue contre toute politique du mensonge ou du silence. C'est comme cela qu'on est libre avec les autres.
    Carnets II, janvier 1942 - mars 1951
  • Il n'est guère de passion sans lutte.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu'on fait contre le destin qui nous est imposé.
    Lettre à un ami allemand