Nadine Gordimer (20 novembre 1923 - 14 juillet 2014) est une romancière, nouvelliste, critique et éditrice sud-africaine, prix Nobel de littérature en 1991.
  • On porte tous un uniforme, en fonction de ce qu’on veut afficher, ou bien maquiller, de sa personnalité.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • La mort est le prix de la vie.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • Nous sommes tous des créatures mêlées d'amour et de mal.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • La justice est un spectacle.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • La fin est impossible à imaginer ; si nous le savions dès le début, nous ne prendrions jamais le départ.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • Tout le monde souffre, d'une manière ou d'une autre, nous sommes tous des gens en difficulté.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • Quand on est en prison, on est mort à la conscience du monde, on n’y existe plus qu’au passé.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • La prison c'est l'obscurité. Dedans. Au-dedans de soi. C'est une nuit qui n'en finit pas, même sous la lumière crue que déversent sans concession les néons vissés au plafond de la cellule.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • La poésie est à la fois une cachette et un haut-parleur.
  • Les formules qui semblent avoir perdu tout leur sens à force d'avoir été répétées trop souvent sont celles qui contiennent le plus de vérité.
  • La solitude que l'on éprouve en écrivant est assez terrifiante. C'est parfois proche de la folie, on disparaît et on perd le sens de la réalité.
    L'Arme domestique, éd. Plon
  • Chacun naît seul et meurt seul quelles que soient la nature et l'intensité des relations qu'il tisse avec les autres, conjoint, enfants, amis.
    Entretien avec Catherine Argand, juin 1996
  • Le siècle nouveau ne sera pas nouveau du tout si nous nous contentons de faire la charité, ce palliatif qui apaise la conscience et qui maintient en place bien sagement le même vieux système de nantis et de démunis.