• Le plus beau dans cette vie, c'est de se fatiguer pour quelqu'un sans qu'il s'en aperçoive.
  • En faisant pour l'autre ce que lui pourrait faire par lui même, tu ne l'aides pas mais tu le rends inutile.
  • Personne ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter.
  • On a toujours besoin de quelqu'un qui a besoin de vous.
  • Pour pouvoir aider les autres, il faut avoir soi-même ce sentiment que les autres ont besoin de vous.
  • Accepter d'être consolé, c'est accepter d'être faible et d'être aidé. C'est un acte d'humilité.
    Consolations, éd. L'Iconoclaste
  • Je voudrais encore que des bras affectueux me portent dans la vie pour m'en éviter les heurts et les fatigues.
  • Celui qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d'une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin.
    Journal, 19 octobre 1921
  • De notre don peuvent surgir la vie et le salut des autres, malades et souffrants, en renforçant ainsi une culture de l'aide, du don, de l'espérance et de la vie. La société a besoin de ces gestes concrets d'amour généreux pour faire comprendre que la vie est sacrée.
  • On meurt quand on ne demande plus. Le verbe de la vie c'est demander. Demander pour forcer la solitude, envoyer loin à voix basse la requête, parce que le souffle, et non le cri, va loin. — Demander, parce que ne pas demander c'est capituler.
  • Soutenir et consoler sont deux piliers qui devraient apparaître dans l'édifice du temple humain.
    Le Petit Livre de la compassion, éd. du Rocher
  • On ne peut pas toujours être fort et debout. On a parfois le droit de tomber. Et de saisir la main tendue des autres pour se relever.
  • Quand on a besoin de bras les secours en paroles ne servent de rien.