Jean Zay (6 août 1904 - 20 juin 1944) est un avocat et homme politique français, sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts, député du Loiret et conseiller général. Visionnaire et humaniste, il consacra sa vie à la défense des valeurs républicaines.
  • L'enseignement public est laïque. Aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements.
  • Les personnes qui ne rêvent pas la nuit perdent un tiers de leur existence.
  • Les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas.
  • Les institutions ne sont rien ; les hommes sont tout. Où sont ceux de demain ?
    Souvenirs et solitude, éd. Julliard
  • Presque aucune part n'est réservée à l'enseignement de la parole proprement dite ; l'écolier apprend à lire, à écrire, à compter, à raisonner, non à parler […]. Ils seront dans la vie la proie de quelque bavard, expert au langage courant.
    Souvenirs et solitude, éd. Julliard
  • Le malheur veut que dans les périodes de calme, où l'on pourrait travailler avec sérénité aux adaptations nécessaires, l'opinion soit généralement hostile aux réformes qui risquent de troubler sa quiétude. Quand la tempête est venue, on déplore soudain une trop longue apathie.
    Souvenirs et solitude, éd. Julliard