• Naviguer, c'est frôler sans cesse le corps onctueux d'une déesse qui, alors, est interminable. La mer lamée de mauve, c'est sa peau où la coque s'introduit. C'est d'un érotisme subtil, onirique, étrange et secret.
    Le monde comme il me parle, éd. le cherche midi
  • Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde.
  • La mer, la mer toujours recommencée...
    Charmes, "Le cimetière marin"
  • Je ne sais pas parler de la mer. Tout ce que je sais c'est qu'elle me débarrasse soudain de toutes mes obligations. Chaque fois que je la regarde, je deviens un noyé heureux.
  • Toutes les eaux y confluent sans la remplir, toutes les eaux en sortent sans la vider. Voilà pourquoi je vais à la mer.
  • La mer est un espace de rigueur et de liberté.
  • En certains lieux, à de certaines heures, regarder le mer est un poison. C'est comme, quelquefois, regarder une femme.
    Les Travailleurs de la mer
  • La vie, c'est comme la mer, elle ne porte que ceux qui remuent.
  • La mer est un élément capital pour la connaissance des peuples. La mer modèle les mœurs comme elle fait les rivages.
  • La mer est tout ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C'est l'immense désert où l'homme n'est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés.
  • La mer est tout ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain.
  • Une île, c'est toujours la dernière borne avant l'infini. C'est toujours l'étrangeté. C'est la mer, alliée à l'étrangeté. On dit insulaire pour qualifier l'appartenance, mais l'insularité, au fond, qu'est-ce que c'est ? C'est le lancinant désir de sortir de l'île, à quoi tout l'horizon invite, de quelque côté qu'on se tourne.
  • Il faut toujours regarder la mer. C'est un miroir qui ne sait pas nous mentir.
  • La mer isole de tout et dispense des sensations qui n'ont rien à voir avec les tics nerveux citadins.
    Vivre en survivant, éd. Tchou

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