• L'homme fait la religion, la religion ne fait pas l'homme.
    Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel
  • L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple, c'est l'exigence de son bonheur véritable.
    Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel
  • La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit d'une époque sans esprit. Elle est l'opium du peuple.
    Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel
  • Tout chrétien qui ne regarde pas chaque pauvre comme pouvant être Jésus-Christ doit être tenu pour un protestant.
    Mon journal
  • La religion propose ses vérités particulières. Elle y soumet la raison, sans lui laisser la liberté d'en percer les ombres mystérieuses. Si, par orgueil, la raison y répugne, la religion parle poids de son autorité la réduit sous le joug et la tient captive.
  • Les religions sont autant de routes distinctes convergeant vers un même point. Qu'importe que nous suivions des routes différentes, du moment que nous atteignons le même but.
  • Les principes de la religion sont une chose, les pratiques qui les prennent pour base en sont une autre. Les principes sont absolument indépendants du temps et de l'espace. Les pratiques changent selon l'époque et selon le lieu.
  • Dès que nous perdons la base morale, nous cessons d'être religieux. La religion ne saurait renverser et supplanter la moralité.
  • Si un homme atteint le coeur de sa propre religion, il atteint également le coeur des autres religions.
  • La sainteté est le fait de l'individu solitaire et sans pouvoir temporel.
    Le Roi des Aulnes, éd. Gallimard
  • Ce que l'homme cherche dans la religion, c'est de sauver sa propre individualité, de l'éterniser, ce qu'on n'obtient ni avec la science, ni avec l'art, ni avec la morale.
  • Notre religion n'a point eu de plus assuré fondement humain que le mépris de la vie.
  • L'homme est bien insensé. Il ne saurait forger un ciron et forge des dieux à douzaine.
  • La religion est moins un sujet de sanctification qu'un sujet de disputes qui appartient à tout le monde.
  • Les hommes sont extrêmement portés à espérer et à craindre, et une religion qui n'aurait ni enfer ni paradis ne saurait guère leur plaire.