Louis Bourdaloue ( - ) est un prêtre jésuite français, professeur de théologie, de rhétorique et de philosophie. Entré dans la Compagnie de Jésus en 1648, il est ordonné prêtre en 1665. Dès 1669, ses sermons à Paris, notamment à l'église Saint-Louis, attirent l'élite, dont Louis XIV, qui l'apprécie pour son éloquence. Nommé prédicateur à la cour, il prêche des sermons moraux et spirituels, marqués par une rigueur théologique et une analyse psychologique fine, dénonçant les vices de son temps.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Homme d'église
  • Date de naissance : 28 août 1632
  • Date de décès : 13 mai 1704
  • La religion propose ses vérités particulières. Elle y soumet la raison, sans lui laisser la liberté d'en percer les ombres mystérieuses. Si, par orgueil, la raison y répugne, la religion parle poids de son autorité la réduit sous le joug et la tient captive.
  • L'ami de tout le monde n'est ami de personne.
  • De tous les sentiments dont le cœur de l'homme est capable, il n'y a que l'amour de Dieu par où l'homme puisse rendre en quelque manière la pareille à Dieu.
    Sermon sur la conversion de Madeleine
  • Aimons la vérité qui nous reprend, et défions-nous de celle qui nous flatte.
  • La médisance est l'ennemi le plus mortel de la charité.
  • Prudence ; de toutes les vertus requises pour le gouvernement, voilà sans contredit la plus importante.
  • La liberté de l'homme commence à la libération de sa dette sociale.
  • Il n'est rien de plus précieux que le temps, puisque c'est le prix de l'éternité.
    De la perte de temps
  • Un chemin étroit ne peut jamais avoir de proportion avec une conscience large.
  • Pour qui a bien vécu, la mort vaut mieux que la vie : l'une consomme son salut, l'autre le compromet.
    Pensées et réflexions (1704)
  • Le plaisir ne conduit à rien de solide et de grand, jamais ce qui s'appelle vie de plaisir n'a produit une vertu, n'a inspiré de sentiments nobles, n'a élevé l'homme au-dessus de lui-même.
    Pensées et réflexions (1704)
  • Celui qui nous loue, dit souvent de nous ce que nous devrions être, et non pas ce que nous sommes.
    Pensées et réflexions (1704)