Louis Bourdaloue ( - ) est un prêtre jésuite français, professeur de théologie, de rhétorique et de philosophie. Ses talents d'orateur lui valent de prêcher à la cour de Louis XIV, où il est surnommé « roi des prédicateurs, prédicateur des rois ».
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Homme d'église
  • Date de naissance : 28 août 1632
  • Date de décès : 13 mai 1704
  • La religion propose ses vérités particulières. Elle y soumet la raison, sans lui laisser la liberté d'en percer les ombres mystérieuses. Si, par orgueil, la raison y répugne, la religion parle poids de son autorité la réduit sous le joug et la tient captive.
  • L'ami de tout le monde n'est ami de personne.
  • De tous les sentiments dont le cœur de l'homme est capable, il n'y a que l'amour de Dieu par où l'homme puisse rendre en quelque manière la pareille à Dieu.
    Sermon sur la conversion de Madeleine
  • Aimons la vérité qui nous reprend, et défions-nous de celle qui nous flatte.
  • La médisance est l'ennemi le plus mortel de la charité.
  • Prudence ; de toutes les vertus requises pour le gouvernement, voilà sans contredit la plus importante.
  • La liberté de l'homme commence à la libération de sa dette sociale.
  • Il n'est rien de plus précieux que le temps, puisque c'est le prix de l'éternité.
    De la perte de temps
  • Un chemin étroit ne peut jamais avoir de proportion avec une conscience large.
  • Pour qui a bien vécu, la mort vaut mieux que la vie : l'une consomme son salut, l'autre le compromet.
    Pensées et réflexions (1704)
  • Le plaisir ne conduit à rien de solide et de grand, jamais ce qui s'appelle vie de plaisir n'a produit une vertu, n'a inspiré de sentiments nobles, n'a élevé l'homme au-dessus de lui-même.
    Pensées et réflexions (1704)
  • Celui qui nous loue, dit souvent de nous ce que nous devrions être, et non pas ce que nous sommes.
    Pensées et réflexions (1704)