Boris Leonidovitch Pasternak (10 février 1890 - 30 mai 1960) est un poète, traducteur et romancier russe. Né à Moscou dans une famille d'artistes juifs, il étudie la philosophie avant de se consacrer à la littérature. Ses premiers recueils de poésie lui valent une reconnaissance précoce. Initialement favorable à la Révolution russe, Boris Pasternak devient critique du régime stalinien. Il survit aux purges mais voit ses œuvres censurées. Il se tourne alors vers la traduction. Son chef-d'œuvre, le roman "Le Docteur Jivago" (1957), est interdit en URSS mais publié à l'étranger. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1958, qu'il est contraint de refuser sous la pression soviétique.
  • L'homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre.
  • Je n'aime pas les gens parfaits, ceux qui ne sont jamais tombés, qui n'ont jamais trébuché. Leur vertu est une vertu éteinte, de peu de valeur. La beauté de la vie ne s'est pas dévoilée à eux.
    Le Docteur Jivago
  • Le poète est comme un arbre dont les feuilles bruissent dans le vent.
  • La vie, si vous voulez le savoir, n'a pas besoin de nous pour se renouveler et se refaçonner sans cesse, pour se refaire et se transformer éternellement.
    Le Docteur Jivago
  • […] jamais, en aucune circonstance, il ne faut désespérer. Espérer et agir, voila notre devoir dans le malheur. Un désespoir inactif, c'est le refus et l'oublie du devoir.
    Le Docteur Jivago
  • La conscience est un poison, un instrument d'auto-intoxication pour le sujet qui se l'applique à lui-même. La conscience est une lumière dirigée vers le dehors, la conscience éclaire la route au-devant de nous, pour nous éviter de broncher. La conscience, c'est un phare allumé à l'avant d'une locomotive. Dirigez-le vers l'intérieure, et ce sera la catastrophe.
    Le Docteur Jivago
  • Personne ne fait l'histoire, on ne la voit pas, pas plus qu'on ne voit l'herbe pousser.