• L'oisiveté, c'est la plus belle chose du monde, quand on n'en souffre pas.
    Pluche ou l'Amour de l'art, éd. Flammarion
  • On excuse volontiers la mauvaise foi ; on n'excuse pas la bonne foi.
    Le Paradoxe du critique, éd. Flammarion
  • Un chagrin d'amour, cela s'organise et cela se savoure.
    Les Horreurs de l'amour, éd. Gallimard
  • Rien n'est inéluctable en ce monde, et la plupart du temps l'on ne meurt que parce qu'on le veut bien.
    Loin d'Édimbourg, éd. de Fallois
  • Il ne faut jamais chercher à comprendre un mystère quand c'est un mystère heureux.
    Mémoires de Mary Watson, éd. Flammarion
  • Un Auvergnat, c'est plus malin que deux Juifs.
    Au bon beurre, éd. Gallimard
  • Le temps perdu à bâiller ne se retrouve jamais.
    L'Âme sensible, éd. Gallimard
  • Où finit la paresse, où commence la contemplation ?
    Doucin, éd. Gallimard
  • L'érotisme, tout simplement, c'est la connaissance d'une nudité par un autre regard.
  • Le travail porte en soi-même sa récompense qui est un surcroît de travail.
    L'Âme sensible, éd. Gallimard
  • Il faut feindre d'être jaloux quand on ne l'est pas, et feindre de ne l'être pas quand on l'est.
    Les Pensées, éd. du Cherche-Midi
  • Tout le monde se moque des proverbes, s'amuse à les retourner, à les mettre en contradiction les uns avec les autres, mais il est certain qu'ils représentent une expérience globale, qu'ils sont les conclusions tirées par l'humanité de spectacles auxquels elle a assisté des millions de fois et qui ne varient guère.
    Mimi-Bamboche
  • Le propre de notre temps est la malhonnêteté intellectuelle.
    Scènes de genre et tableaux d'époque, éd. Guy Trédaniel
  • Dans les situations désespérées, la seule sagesse est l'optimisme aveugle.
  • Les gens qui se plaignent constamment vivent leurs malheurs deux fois.