Jean Dutourd (14 janvier 1920 - 17 janvier 2011) est un journaliste et écrivain français. Commençant sa carrière après-guerre comme journaliste, il collabore notamment avec le journal France-Soir pendant trente ans. Auteur de soixante-dix romans et essais, dont Au bon beurre qui rencontre un grand succès et remporte le prix Interallié, Jean Dutourd est élu à l'Académie française en 1978.
  • Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon.
  • Les voyages, comme les belles femmes, sont faits pour les hommes sans imagination.
  • Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son bonheur.
  • La liberté se construit chaque jour, comme le bonheur, c'est une affaire de force d'âme. Peu d'êtres humains ont le courage d'être heureux. Ils se laissent glisser tout doucettement dans le malheur, parce que c'est facile, parce que c'est la pente naturelle.
  • Perdre le temps est un délice que je goûte souvent. Je vais de-ci de-là, l'esprit vide. Il ne me déplaît pas de perdre mon temps si c'est comme je le veux.
    Le Complexe de César, éd. Gallimard
  • La forme la plus détestable de l'avarice est celle qui consiste à économiser ses sentiments.
  • Quand on est jeune, on est mal dans sa peau, mais on n'a mal nulle part. Quand on est vieux, on est bien dans sa peau, mais on a mal partout.
  • Les plus belles années d'une vie sont celles qu'on ne connaît pas, qui arrivent, qu'on va vivre, pendant lesquelles on subira des métamorphoses dont on n'a pas idée, jusqu'à la grande métamorphose finale, aussi intéressante et désirable que les autres.
    Henri ou l'Éducation nationale, éd. Flammarion
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