Albert Londres (1er novembre 1884 - 16 mai 1932) est un journaliste et écrivain français. Chaque année, un prix portant son nom est décerné à un journaliste pour un reportage de qualité.
  • On enferme les fous et on laisse des idiots en liberté.
  • Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.
    Terre d'ébène, éd. Albin Michel
  • Devenir patron de bar à Marseille constitue le rêve de tout malfaiteur international.
  • C'est un port, l'un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les parallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus loin des mers. Il est l'un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de sa lumière les cinq parties de la terre. Il s'appelle le port de Marseille.
    Marseille, porte du Sud, éd. Les Éditions de France
  • Il est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive. Ce phare est illustre dans le monde ; il s'appelle le Planier. Quelle que soit l'heure où vous le regardiez, dites-vous qu'à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n'en parle pas, on y pense. Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.
    Marseille, porte du Sud, éd. Les Éditions de France