Albert Londres (1er novembre 1884 - 16 mai 1932) est un journaliste et écrivain français. Chaque année, un prix portant son nom est décerné à un journaliste pour un reportage de qualité. Né à Vichy, il débute comme poète avant de se tourner vers le journalisme en 1906 au journal Le Matin. Pendant la Première Guerre mondiale, il se fait remarquer par ses reportages sur le front. Sa carrière prend un tournant décisif quand il commence à dénoncer les injustices sociales à travers ses enquêtes : le bagne de Cayenne (1923), les asiles psychiatriques (1925), la traite des êtres humains en Argentine (1927), ou encore les conditions de vie dans les colonies. Sa plume acérée et son engagement pour la vérité en font un modèle du grand reportage.
  • Messieurs, vous apprendrez à vos dépens qu'un reporter ne connaît qu'une seule ligne, celle du chemin de fer.
    Albert Londres
    Réplique de l'auteur lorsque qu'on lui reprocha de ne pas suivre "la ligne" de son journal, 1923
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  • Une science qui tâtonne s'arroge des prérogatives qui ne devraient appartenir qu'à la justice.
    Albert Londres
    Chez les fous, éd. Albin Michel
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  • Notre devoir n'est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie.
    Albert Londres
    Chez les fous, éd. Albin Michel
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  • La tâche première d'un commandant d'hommes est de préserver ses hommes de la mort. Autrement, de commandant on devient gardien de cimetière.
    Albert Londres
    Terre d'ébène, éd. Albin Michel
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  • Une valise, on dirait que c'est la liberté qu'on a dans la main.
    Albert Londres
    Adieu Cayenne ! éd. de France
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  • On enferme les fous et on laisse des idiots en liberté.
    Albert Londres
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  • Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.
    Albert Londres
    Terre d'ébène, éd. Albin Michel
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  • Devenir patron de bar à Marseille constitue le rêve de tout malfaiteur international.
    Albert Londres
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  • C'est un port, l'un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les parallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus loin des mers. Il est l'un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de sa lumière les cinq parties de la terre. Il s'appelle le port de Marseille.
    Albert Londres
    Marseille, porte du Sud, éd. Les Éditions de France
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  • Il est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive. Ce phare est illustre dans le monde ; il s'appelle le Planier. Quelle que soit l'heure où vous le regardiez, dites-vous qu'à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n'en parle pas, on y pense. Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.
    Albert Londres
    Marseille, porte du Sud, éd. Les Éditions de France
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