Émile Zola ( - ) est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l'un des romanciers français les plus populaires, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompenses : Écrivain, Journaliste
  • Date de naissance : 2 avril 1840
  • Date de décès : 29 septembre 1902
  • C'est un crime d'égarer l'opinion. C'est un crime d'empoisonner les petits et les humbles, d'exaspérer les passions de réaction et d'intolérance. C'est un crime que d'exploiter le patriotisme pour des œuvres de haine.
    L'Aurore, nº 87, 13 janvier 1898
  • Ce n'est pas avec ce besoin continuel de gendarmes, que nous conquerrons jamais la vraie liberté. Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil.
    lettre à Louis Ulbach, 6 novembre 1871
  • Mon inquiétude unique, devant le journalisme actuel, c'est l'état de surexcitation nerveuse devant lequel il tient la nation. Aujourd'hui, remarquez quelle impatience démesurée prend le moindre fait. Quand une affaire est finie, une autre commence. Les journaux ne peuvent pas vivre sans cette existence de casse-cou. Si des sujets d'émotion manquent, ils en inventent.
    Le Figaro littéraire, 1888
  • Aimez, faites le bien, et vous aurez toute une vie heureuse devant vous.
    Les Mystères de Marseille
  • Une heure, une minute suffit pour que le destin agisse et change les défaites en victoires.
  • Nous sommes malades de progrès. Il y a hypertrophie du cerveau, et cette victoire des nerfs sur le sang décide de nos mœurs, de notre littérature, de notre époque entière. Nous ne sommes plus même à ces âges classiques, dans le bercement d'une perfection de langage.
    Lettres parisiennes - La Cloche, 6 octobre 1872
  • Ce qui différencie le travail de l'esclavage est le respect du travailleur.
    Germinal (1885)
  • Jeunesse, jeunesse ! Souviens-toi des souffrances que tes pères ont endurées, des terribles batailles où ils ont dû vaincre, pour conquérir la liberté dont tu jouis à cette heure. Si tu te sens indépendante, si tu peux aller et venir à ton gré, dire dans la presse ce que tu penses, avoir une opinion et l'exprimer publiquement, c'est que tes pères ont donné de leur intelligence et de leur sang. Tu n'es pas née sous la tyrannie, tu ignores ce que c'est que de se réveiller chaque matin avec la botte d'un maître sur la poitrine, tu ne t’es pas battue pour échapper au sabre du dictateur, aux poids faux du mauvais juge. Remercie tes pères et ne commets pas le crime d’acclamer le mensonge, de faire campagne avec la force brutale, l’intolérance des fanatiques et la voracité des ambitieux. La dictature est au bout.
    Lettre à la jeunesse
  • Le plus fructueux est le commerce oriental : rien dans la boutique mais on peut vous procurer de tout ! L'important n'est pas la marchandise mais le client.
  • Le romancier est fait d’un observateur et d'un expérimentateur.
  • La vérité et la justice sont souveraines, car elles seules assurent la grandeur des nations.
    L'Affaire Dreyfus : la vérité en marche
  • La science du beau est une drôlerie inventée par les philosophes pour la plus grande hilarité des artistes.
    Mes haines
  • Une œuvre d'art est un coin de la création vu à travers un tempérament.
    Mes haines
  • Les gouvernements suspectent la littérature parce qu’elle est une force qui leur échappe.
  • Rien ne développe l'intelligence comme les voyages.
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