Jean Guéhenno, né Marcel-Jules-Marie Guéhenno, (25 mars 1890 - 22 septembre 1978) est un écrivain et critique littéraire français.
  • On défend bien plus férocement sa chance que son droit.
  • Il n'y aura pas d'Europe tant qu'elle ne sera pas dans le cœur et l'esprit des hommes comme leur nouvelle patrie et tant qu'ils n'auront pas décidé de vivre ensemble, coûte que coûte, pour leur dignité et leur bonheur.
    Je vous écris d'Europe, chroniques du Figaro 1946-1977
  • Je connais maintenant la définition de la guerre : la guerre, c'est la mort des autres. On ne la laisse durer que parce que ce sont les autres qui la font et qui en meurent.
    La mort des autres, éd. Grasset
  • Nous vivons une vie, nous en rêvons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie…
    La Foi difficile, éd. Grasset
  • Les peuples, comme les hommes, se mesurent à leurs rêves.
  • La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver.
    Carnets du vieil écrivain, éd. Grasset
  • Un livre est un outil de liberté. Nous y découvrons la vie d'un autre, soit l'auteur, soit l'un des personnages qu'il a créés, et nous l'examinons avec une bien autre instance et une bien autre loyauté que la nôtre propre, et ainsi devenons-nous un peu autres que nous-mêmes sans y prendre garde.
    Carnets du vieil écrivain, éd. Grasset
  • L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore, quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même.
  • Tout est sauvé si l'on demeure capable d'étonnement.
    La Foi difficile, éd. Grasset
  • On n'a pas d'autre maître que soi-même; il faut que ce maître soit dur.