Marcel Conche (27 mars 1922 - 27 février 2022), est un philosophe français, spécialiste de métaphysique et de philosophie antique.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompense : Philosophe
  • Date de naissance : 27 mars 1922
  • Date de décès : 27 février 2022
  • On ne cesse de penser à la mort qu'en cessant de penser.
  • Seul est sociable, vivable, pacifique, celui qui est conscient de ne dire que l'apparence et non l'être. Là est le fondement du respect des autres.
    Montaigne ou la conscience heureuse, éd. Seghers
  • Fondamentalement, pour moi, le rôle de l'homme politique consiste à établir la paix, ce que de Gaulle a très bien compris. Vouloir réaliser la démocratie en l'exportant par la guerre, c'est criminel.
    Philosophie Mag n°1
  • L'absolu pour moi, c'est la nature. La notion de matière me paraît insuffisante. Elle a d'ailleurs été élaborée par les idéalistes et c'est hors de l'idéalisme que je trouve ma voie. Il est très difficile de penser la créativité de la matière. […] La nature est à comprendre non comme enchaînement ou concaténation de causes, mais comme improvisation ; elle est poète.
    Philosophie Mag n°1
  • La philosophie comme métaphysique, c'est-à-dire comme tentative de trouver la vérité au sujet du tout de la réalité, ne peut pas être de la même nature qu'une science. Elle est de la nature d'un essai, non d'une possession : il y a plusieurs métaphysiques possibles, parce qu'on ne peut trancher quant à ce qui est la vérité au sujet de la façon de concevoir la totalité du réel. La métaphysique n'est donc pas affaire de démonstration, mais de méditation.
    Philosophie Mag n°1
  • L'homme est une production de la nature et la nature se dépasse elle-même dans l'homme.
    Philosophie Mag n°1
  • Tout individu humain a vocation à devenir philosophe.
    Confessions d’un philosophe. Réponses à André Comte-Sponville, éd. Albin Michel
  • Le grand bonheur est toujours extraordinaire et impréparé ; on ne peut ni le choisir ni l’organiser. Quant au petit bonheur courant, je n’y vois qu’ennui et promesse d’ennui.
    Confessions d’un philosophe. Réponses à André Comte-Sponville, éd. Albin Michel
  • Le philosophe doit assumer totalement la condition humaine : il doit vivre, et cela signifie aimer – et en assumer les conséquences.
    Confessions d’un philosophe. Réponses à André Comte-Sponville, éd. Albin Michel
  • Les dieux sont des produits culturels ; seule la Nature est là pour tous les hommes, Grecs, Chinois ou autres. Si, avec l’universalisation que l’on voit aujourd’hui, le temps est venu d’une philosophie œcuménique, une telle philosophie ne pourra être qu’une philosophie de la Nature.
    Confessions d’un philosophe. Réponses à André Comte-Sponville, éd. Albin Michel
  • J’ai ma vérité ; quant à posséder la Vérité, je ne saurais y songer.
    Confessions d’un philosophe. Réponses à André Comte-Sponville, éd. Albin Michel
  • Les hommes ne peuvent résoudre les uns pour les autres le problème de la sagesse. C'est donc à chacun de la résoudre pour soi, de trouver une sagesse à sa mesure. La sagesse ne s'enseigne pas. A chacun de se connaître lui-même, c'est-à-dire de savoir ce qu'il vaut, ce dont il est capable pour trouver ce qui lui convient.
    Montaigne ou la conscience heureuse, éd. Seghers
  • Ouvrons donc l'éventail des plaisirs autant que la nature me permet. Mais surtout apprenons à les jouir, sachons en faire du bonheur en intensifiant la conscience que nous en avons. On jouit comme on dort. Il faut les retourner et réfléchir en soi-même, les amplifier par la prise de conscience.
    Montaigne ou la conscience heureuse, éd. Seghers