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Les passions exprimées par la musique sont sans doute moins évidentes, mais peut-être plus fortes que des passions verbalisées. Elles expriment une autre vision du monde.
Les passions exprimées par la musique sont sans doute moins évidentes, mais peut-être plus fortes que des passions verbalisées. Elles expriment une autre vision du monde.Philosophie Magazine - n°51 juillet-août 2011
Le pouvoir de la musique est d'exprimer l'âme qui pleure.Philosophie Magazine - n°51 juillet-août 2011
La musique est une langue, et c'est comme un dictionnaire qui contient beaucoup de mots, mais si vous vous limitez à quelques définitions, vous seriez analphabète. Si l'on se limite à une définition particulière comme « nouvelle musique », « avant-garde » ou quelque chose comme ça, je pense que c'est comme si l'on supprimait la moitié du dictionnaire.
La musique et la culture sont intrinsèquement improvisées, existentielles.
Je ne vois aucune séparation entre ma musique et ma vie. Je joue une musique plutôt raciste : elle parle de ce qui est arrivé à mon père, à moi, et de ce qui peut arriver à mes enfants.
Dans la musique rap, même si la poésie est très présente, le rythme, l'implication de la danse le sont tout autant. Sans le rythme, sa valeur commerciale serait certainement plus ténue.
Le rap a donc cette qualité, pour les jeunes en tout cas ; c'est une sorte de composante blues. C'est physique, presque gymnastique. Il s'adresse à vous de manière organique. Le rap s'inspire de ce que sont les jeunes d'aujourd'hui, pas seulement les Noirs, mais aussi les Blancs, tout le monde.
La musique noire est devenue un produit commercial. Les spectacles en live ne sont plus aussi accessibles qu'ils l'étaient auparavant. Autrefois, il était possible d'aller au bar du coin et d'écouter de la musique. On pouvait l'écouter pour une bière à quinze cents.
Le rap a pris racine dans la communauté noire, puis dans la communauté hispanique, bien avant d'avoir un impact sur l'ensemble de la communauté américaine.