Louis-Ferdinand Céline ( - ) est un médecin et écrivain français, Prix Renaudot en 1932 pour Voyage au bout de la nuit.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Professions : Écrivain, Médecin
  • Date de naissance : 27 mai 1894
  • Date de décès : 1 juillet 1961
  • Autant pas se faire d'illusions, les gens n'ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun. C'est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • On rêve. On rêve de choses plus ou moins précises, on se laisse porter par ses ambitions, par ses rancunes, par son passé. C'est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c'est notre sanctuaire moderne, la Rue.
    La Vie et l'Œuvre de Philippe Ignace Semmelweis (1924)
  • Je vous le dis, petits bonshommes, couillons de la vie, battus, rançonnés, transpirants de toujours, je vous préviens, quand les grands de ce monde se mettent à vous aimer, c'est qu'ils vont vous tourner en saucissons de bataille...
  • Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes la guerre venue…
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Tous nos malheurs viennent de ce que nous réglons mal nos rêves, aux proportions de nos âges et ressources... Je ne rêverai plus de travers...
    Lettre à Roger Nimier, 1960
  • Il n'y a pas de tyran comme un cerveau.
  • La jeunesse vraie, la seule, c'est d'aimer tout le monde sans distinction, cela seulement est vrai, cela seulement est jeune et nouveau.
    Voyage au bout de la nuit (1932)
  • La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort ; on s'y habitue, on n'y fait plus attention.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Autant les plaisirs sont brefs, autant les ennuis n'en finissent jamais !
    Nord, éd. Gallimard
  • On passe son temps à tuer ou à adorer en ce monde : Je te hais ! Je t'adore !
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Être bien portant, ce n'est après tout qu'un pis-aller d'être bien portant.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Être riche, c'est une ivresse, c'est oublier ; c'est même pour ça qu'on devient riche.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Pour que dans le cerveau d'un couillon la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Raisonner avec un dément, c'est faire œuvre de pure stupidité !
    Lettre à Charles Deshayes
  • À Paris, sans fortune, sans héritage, on existe à peine déjà, on a bien du mal à ne pas être déjà disparu.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
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