• L'homme est un être sentimental. Point de grandes créations hors du sentiment, et l'enthousiasme vite s'épuise chez la plupart d'entre eux à mesure qu'ils s'éloignent de leur rêve…
    Semmelweis (1924)
  • Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • La médecine, c'est ingrat. Quand on se fait honorer par les riches, on a l'air d'un larbin, par les pauvres on a tout du voleur.
  • Sachez avoir tort. Le monde est rempli de gens qui ont raison. C'est pour cela qu'il écœure.
  • C'est plus difficile de renoncer à l'amour qu'à la vie.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Chacun pleure à sa façon le temps qui passe.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • On a beau dire et prétendre, le monde nous quitte bien avant qu'on s'en aille pour de bon. Les choses auxquelles on tenait le plus, vous vous décidez un beau jour à en parler de moins en moins, avec effort quand il faut s'y mettre. On en a bien marre de s'écouter toujours causer... On abrège... On renonce...
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Être vieux, c'est ne plus trouver de rôle ardent à jouer, c'est tomber dans cette insipide relâche où on n'attend plus que la mort.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • On devient rapidement vieux et de façon irrémédiable encore. On s'en aperçoit à la manière qu'on a prise d'aimer son malheur malgré soi.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et soûl et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • Chacun pleure à sa façon le temps qui passe.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • L'âme, c'est la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais c'est aussi l'envie d'en sortir du corps dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. On prend des deux poses celle qui vous sert le plus agréablement dans le moment et voilà tout !
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
  • La vie est une bassine de merde dont les deux poignées sont des barbelés.
    Voyage au bout de la nuit, éd. Gallimard
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