• Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.
  • Les passions sont ainsi faites, peut-être, qu'elles périssent dès qu'elles n'ont plus à attendre.
    La crise de l'homme
  • Il faut prêcher sur la vie, non sur la mort ; répandre l'espoir et non la crainte ; et cultiver en commun la joie, vrai trésor humain. C'est le grand secret des sages et ce sera la lumière de demain.
  • On supporte moins aisément la passion que la maladie. Il y a toujours du remords et de l'épouvante dans la passion.
  • La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle donne plutôt qu’elle ne reçoit.
    Propos sur le bonheur (1925)
  • L'amour maternel est le plus éminent des sentiments égoïstes, ou, pour dire autrement, le plus énergique des sentiments altruistes.
  • Je plains ceux qui ont l'air intelligent. C'est une promesse qu'on ne peut tenir.
  • Une idée que j'ai, il faut que je la renie ; c'est ma manière de l'essayer.
    Histoire de mes pensées, éd. Gallimard
  • On doit appeler machine, dans le sens le plus étendu, toute idée sans penseur.
    Propos sur la religion, éd. PUF
  • Apprendre à ne plus penser, c'est une partie, et non la moindre, de l'art de penser.
    Esquisses de l'homme, éd. Gallimard
  • Le futur n'a de sens qu'à la pointe de l'outil.
    Les Arts et les Dieux, éd. Gallimard
  • On a assez remarqué que la peur est plus grande de loin, et diminue quand on approche.
  • Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
    Propos d'un Normand (1912)
  • Habitude : un art d'agir sans y penser et mieux même qu'en y pensant.
  • A trop chercher le bonheur ailleurs, on finit par oublier celui que l'on a devant soi...