Antonio Gramsci (22 janvier 1891 - 27 avril 1937) est un journaliste, écrivain et théoricien politique italien. Au lendemain de la Première guerre mondiale, il lance un journal, l’Ordine nuovo, pour donner aux ouvriers une éducation politique et culturelle. Ses idées, proches de l'International communiste, le mène à créer le Parti communiste italien.
  • Le défi de la modernité est de vivre sans illusions et sans se désillusionner.
    Cahiers de prison (1932)
  • Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites surtout si on veut les élargir.
  • Je suis pessimiste par l'intelligence, mais optimiste par la volonté.
  • Instruisez-vous parce que nous aurons besoin de toute votre intelligence, agitez-vous parce que nous aurons besoin de tout votre enthousiasme, organisez-vous parce que nous aurons besoin de toute votre force.
  • Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître, et c'est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres.
  • Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre signifie être partisans ». Il ne peut exister seulement des hommes, des étrangers à la cité.
  • Celui qui vit vraiment ne peut qu'être citoyen, et prendre parti. L'indifférence c'est l'aboulie, le parasitisme, la lâcheté, ce n'est pas la vie. C'est pourquoi je hais les indifférents.