• Il n'existe pas de phénomènes moraux, mais seulement une interprétation morale des phénomènes.
  • Le nihilisme comme symptôme de ce que les ratés n’ont plus de consolation : de ce qu'ils détruisent pour être détruits, de ce que, détachés de la morale, ils n'ont plus de raison de "se sacrifier" – de ce qu'ils se placent sur le terrain du principe contraire et veulent aussi de leur côté la puissance, en obligeant les puissants à être leurs bourreaux. C'est la forme européenne du bouddhisme, le faire-négatif, une fois que toute existence a perdu son "sens".
    Fragments Posthumes, éd. Gallimard
  • Sans la musique, la vie serait une erreur.
    Le Crépuscule des idoles, éd. Gallimard
  • Le non-sens de la souffrance, et non la souffrance, est la malédiction qui a pesé jusqu'à présent sur l'humanité.
    Généalogie de la morale. Un écrit polémique (1887)
  • J'étais dans les ténèbres, mais j'ai fait trois pas et je me suis retrouvé au paradis. Le premier pas était une bonne pensée, le second, une bonne parole, et le troisième, ue bonne action.
  • La vie est, à mes yeux, instinct de croissance, de durée, d'accumulation de forces, de puissance : là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin. Ce que j'affirme, c'est que cette volonté de puissance fait défaut à toutes les valeurs supérieures de l'humanité – c'est que, sous les noms les plus saints, règnent sans partage des valeurs de décadence, des valeurs nihilistes.
    L'Antéchrist (1895)
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