Friedrich Wilhelm Nietzsche ( - ) est un philosophe et philologue allemand. Il devient professeur de philologie classique à l'université de Bâle à seulement 24 ans. Nietzsche développe une philosophie critique de la morale traditionnelle, de la religion et de la philosophie. Ses œuvres majeures incluent "Ainsi parlait Zarathoustra", "Par-delà bien et mal" et "Le Gai Savoir". Il introduit des concepts comme le "surhomme", la "volonté de puissance" et "l'éternel retour". Peu reconnu de son vivant, il est aujourd'hui considéré comme un philosophe qui eut une grande influence sur la pensée du XXe siècle.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Allemand
  • Professions : Aphoriste, Philosophe
  • Date de naissance : 15 octobre 1844
  • Date de décès : 25 août 1900
  • Ce qui me rend heureux, c'est de voir que les hommes refusent absolument de penser la pensée de la mort.
    Le Gai Savoir (1882)
  • Celui qui, comme moi, s'est longuement appliqué à penser le pessimisme en profondeur […] aura peut être ouvert les yeux, sans même le vouloir, sur l'idéal opposé : celui de l'homme le plus généreux, le plus vivant et le plus affirmateur, qui ne se contente pas d'admettre et d'apprendre à supporter la réalité telle qu'elle fut et telle qu'elle est, mais qui veut la revoir telle qu'elle fut et telle qu'elle est, pour toute l'éternité.
    Par-delà le bien et le mal. Prélude d'une philosophie de l'avenir (1886)
  • […] c'est encore et toujours une croyance métaphysique sur quoi repose notre croyance en la science – et que nous autres qui cherchons aujourd'hui la connaissance, nous autres sans dieu et antimétaphysiciens, nous puisons encore notre feu à l'incendie qu'une croyance millénaire a enflammé, cette croyance chrétienne qui était aussi celle de Platon, la croyance que Dieu est la vérité, que la vérité est divine…
    Le Gai Savoir (1882)
  • L'homme, une petite espèce animale exagérément gonflée, qui – heureusement – n'a qu'un temps ; la vie terrestre même, un instant, un accident, une exception sans suite, quelque chose qui pour le caractère général de la terre reste sans conséquence ; la terre même, comme tous les astres, un hiatus entre deux néants, un événement sans plan, raison, volonté, conscience de soi, la pire sorte de nécessité, la stupide nécessité...
    Fragments posthumes (début 1888 - début janvier 1889)
  • Imaginer la joie d'autrui et s'en réjouir, c'est là le plus grand privilège des animaux supérieurs.
  • La morale a traité les tenants de la puissance, les tenants de la violence, les "maîtres" en général comme les ennemis contre lesquels l'homme ordinaire doit être protégé, c'est-à-dire d'abord encouragé et conforté.
    Fragments posthumes (automne 1885 - automne 1887)
  • La joie veut l'éternité de toute chose, elle veut une profonde, profonde éternité !
  • Demandez-vous si un arbre qui doit s'élever fièrement dans les airs peut se passer de tempêtes et du mauvais temps : si toutes espèces de violence ne font pas partie des circonstances favorisantes, sans lesquelles, la grandeur d'une croissance serait à peine possible ?
    Le Gai Savoir (1882)
  • Pour celui qui est très seul, le bruit est déjà une consolation.
  • La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
  • Les croyances, plus que les mensonges, sont de dangereux ennemis de la vérité.
  • Chez les uns le cœur vieillit d'abord, chez les autres l'esprit. Et quelques-uns sont vieux dans leur jeunesse, mais quand on est jeune très tard, on reste jeune très longtemps.
    Ainsi parlait Zarathoustra
  • La façon la plus sûre de corrompre un homme, c'est de l'induire à estimer celui qui pense comme lui plus haut que celui qui pense autrement.
    Aurore. Réflexions sur les préjugés moraux
  • Il y a deux sortes de personnes différentes dans le monde, celles qui veulent savoir et celles qui veulent croire.
  • Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit.
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