Henri Troyat, de son vrai nom Lev Aslanovitch Tarassov (2 novembre 1911 - 3 mars 2007) est un écrivain français d'origine russe. Fuyant la Révolution russe avec sa famille en 1917, il arrive en France et s'installe à Paris où il devient un brillant élève. Naturalisé français en 1933, il publie son premier roman, "Faux Jour", à 24 ans. Sa carrière littéraire est couronnée de succès : il reçoit le prix Goncourt en 1938 pour "L'Araigne" et est élu à l'Académie française en 1959. Son œuvre, comptant plus de 100 livres, se partage entre romans et biographies historiques. Il excelle particulièrement dans les biographies d'écrivains et personnages russes (Tolstoï, Dostoïevski, Catherine II, Pierre le Grand).
  • Toute singularité mérite d'être cultivée à la façon d'une plante rare, comme disait ce vieux renard de Voltaire.
    Henri Troyat
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  • Ce qui compte, c'est ce qui est inscrit non sur les papiers d'identité d'un homme mais dans son coeur.
    Henri Troyat
    Le bruit solitaire du coeur, éd. Flammarion
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  • La philosophie est aussi utile à l'humanité que la science. Sans la philosophie, nous vivrions comme des chiens. Penser au lendemain, c'est déjà faire de la philosophie. Les sciences prouvent notre néant !
    Henri Troyat
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  • Personne ne saurait en finir. On peut changer de souffrance. On ne peut supprimer la souffrance.
    Henri Troyat
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  • On eût dit que, sur terre, il y avait les Blancs, les Noirs, les Jaunes, et enfin une race à part : les émigrés. Et nul ne pouvait s'évader de cette condition d'émigré comme nul ne pouvait changer la couleur de sa peau.
    Henri Troyat
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  • Tous les hommes seront coupables, tant qu'il y aura un pauvre sur la terre !
    Henri Troyat
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  • En vérité, il y a deux espèces de Français, ceux qui avouent aimer le Tour de France et ceux qui l'aiment sans l'avouer.
    Henri Troyat
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  • Le bac, c'est comme la lessive : on mouille, on sèche et on repasse…
    Henri Troyat
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  • Pour être heureux, il faut essayer de vivre chaque minute au charme que nous lui trouverons lorsqu'elle ne sera plus qu'un souvenir.
    Henri Troyat
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  • En prenant de l'âge, on s'aperçoit que tout vous a été donné dans vos jeunes années, que des événements infimes, ou qui vous ont paru tels sur le moment, vous ont marqué pour la vie. Et que, au fond, vous avez beau avoir des cheveux blancs, ce qu'il y a d'essentiel en vous, c'est l'enfant.
    Henri Troyat
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