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Tout le monde est aveuglé par le présent […], alors que les événements suivent des voies sinueuses dont nous n'apercevons pas encore le tracé.
Tout le monde est aveuglé par le présent […], alors que les événements suivent des voies sinueuses dont nous n'apercevons pas encore le tracé.
Ce jeu mystérieux qui va de l'amour d'un corps à l'amour d'une personne m'a semblé assez beau pour lui consacrer une part de ma vie.
Il n'y a pas d'amour malheureux : on ne possède que ce qu'on ne possède pas. Il n'y a pas d'amour heureux : ce qu'on possède, on ne le possède plus.
Les autres voient notre présence, nos gestes, la façon dont les mots se forment sur nos lèvres ; seuls, nous voyons notre vie. Cela est étrange : nous la voyons, nous nous étonnons qu'elle soit ainsi, et nous ne pouvons la changer.Alexis ou le Traité du Vain Combat (1929)
Le meilleur pour les turbulences de l'esprit, c'est apprendre. C'est la seule chose qui n'échoue jamais.
[…] supprimer les différences qui existent entre les sexes, si variables et si fluides que ces différences sociales et psychologiques puissent être, me paraît déplorable, comme tout ce qui pousse le genre humain, de notre temps, vers une morne uniformité.
Il y a entre nous mieux qu'un amour, une complicité.
La presse est trop souvent un miroir faussé, où les événements et les hommes nous apparaissent déformés, grandis, rapetissés, suivant les cas.
Toute tolérance accordée aux fanatiques leur fait croire immédiatement à de la sympathie pour leur cause.
Pessimisme et optimisme, encore deux mots que je récuse. Il s'agit d'avoir les yeux ouverts.
On ne voit pas deux fois le même cerisier, ni la même lune découpant un pin. Tout moment est dernier, parce qu'il est unique. Chez le voyageur cette perception s'aiguise par l'absence des routines fallacieusement rassurantes propres au sédentaire...Le Tour de la prison (1977), dans Essais et mémoires
Il y a toujours pour moi cet aspect bouleversant de l'animal qui ne possède rien, sauf sa vie (…). Il y a cette immense liberté de l'animal, vivant sans plus, sa réalité d'être, sans tout le faux que nous ajoutons à la sensation d'exister.
Très peu d'hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes.