Albert Camus ( - ) est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il a aussi été un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il est lauréat du prix Nobel de littérature en 1957.
  • Le bonheur et le désespoir sont faits de même terre.
  • Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire.
  • Il n'y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Le naturel n'est pas une vertu qu'on a : elle s'acquiert.
    Carnets III (1951-1959), ed. Gallimard
  • Un destin n'est pas une punition.
  • Rien au monde ne vaut qu'on se détourne de ce qu'on aime.
  • Les valeurs humaines ont été remplacées par celles du mépris et de l'efficacité, la liberté par la volonté de domination. On n'a plus raison parce qu'on a la justice et la générosité avec soi. On a raison parce qu'on réussit. Et plus on réussit, plus on a raison.
    Nous autres meurtriers, novembre 1946
  • Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime.
  • Toute vie dirigée vers l'argent est une mort. La renaissance est dans le désintéressement.
    Carnets II (1942-1951)
  • Pour qu'une pensée change le monde, il faut d'abord qu'elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu'elle se change en exemple.
  • Il est toujours aisé d'être logique. Il est presque impossible d'être logique jusqu'au bout.
  • Pourquoi suis-je un artiste et non un philosophe ? C'est que je pense selon les mots et non selon les idées.
    Carnets, II, 1942-1951, éd. Gallimard
  • Notre Europe est une aventure commune que nous continuerons de faire, malgré vous, dans le vent de l'intelligence.
    Lettre à un ami allemand
  • Il faut bien s'appuyer sur l'ami, quand il sait et comprend, et qu'il marche lui-même du même pas.
  • Dans l'attachement d'un homme à sa vie, il y a quelque chose de plus fort que toutes les misères du monde. Le jugement du corps vaut bien celui de l'esprit...
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard